samedi 30 septembre 2006

Chico Esperto

Aujourd'hui je vais te parler de Chico Esperto. C'est l'expression portugaise qui a pour équivalent "Joe Lacombine" en France. Chico est à la fois le diminutif du prénom Francisco (Francis) et un autre mot pour dire cochon. C'est le genre de gars qui a des combines pour un tas de choses, et qui est malin. C'est celui qui resquille dans les files d'attente, se gare là où personne n'a osé se garer... bref, il se débrouille.

Ce matin j'ai fait la connaissance de Chico Esperto père & fils ou plutôt Zozo Lacombine père & fils. Bon, une explication :

Mes parents on appart' en location avec un contrat de 5 ans renouvelable, depuis 9 ans (c'est important pour la suite). Les locataires sont une famille de milieu modeste avec 2 enfants, fille et garçon.

Le père est chauve à moustache et doit mesurer 1m50 à pieds joints sur 3 annuaires téléphonique du 93. Il bricole ici où là. La mère, que je n'ai jamais vu, bossait à l'usine. Ces anciennes collègues la voyaient marquée par des coups certains matins et surtout, elles voyaient une femme malheureuse à cause de sa famille. Les gamins, 18-20 ans ont arrêté la scolarité tôt, et vivotent de petits boulots et d'ASSEDIC... Dans l'immeuble on se souvient d'eux comme toujours en train de foutre sur la gueule et se disputer... Ils étaient pas très réguliers dans les paiements des loyers mais bon c'est la crise, ça arrive... personne n'est parfait ... ils payaient quand même... en retard...

Mais, en mars ils ont cessé de payer les charges, et en juin, le loyer. A la mi-août ils ont déménagé en loucedé sans laisser d'adresse... on s'en est rendus compte en essayant de les joindre pour qu'ils payent leur arriérés... mi-septembre, la fille puis le gendre ont essayé de rendre (jeter) la clef à l'agence qui ne l'a pas acceptée vu que normalement, quand on a l'intention de quitter un endroit que l'on loue, on prévient d'avance, on convient d'un RDV pour voir si c'est pas dégradé... et se dire au revoir... apparemment les tourtereaux et leur famille, n'adhèrent pas à cette normalité là... ils croyaient que c'était comme la clef des chiottes qu'ils rendent au gérant après utilisation...

Ce matin, en ville, j'ai vu au loin mon père en grande discussion avec 2 personnes, c'étaient donc les 2 Zozos Lacombine... je me suis approché pour équilibrer le nombre en cas de duel ;-) car mon père, pour ceux qui le connaissent pas, c'est le genre à perdre son sang froid et à partir au huitième de tour. Le père Zozo disait qu'il ne devait rien, qu'il avait voulu rendre la clef, qu'on avait qu'à la prendre et qu'il s'en foutait. J'ai essayé de ramener le calme en rappelant les règles de base quand on quitte une location : on paye ce qu'on doit, on prévient du départ et on prend RDV pour "un état des lieux"... Le fils Zozo m'a dit en levant l'index et le menton, et de façon fière et péremptoire "Mais non, d'abord le contrat il est illégal !" Je suis sûr qu'un satellite tout pourri des années 80 en orbite pourrait voir en taille réelle la stupéfaction gravée sur mon visage à ce moment là ! "Pourquoi c'est illégal ?" demandes-je innocemment. "Parce que ça a une durée de 5 ans et y a 4 ans on a pas été prévenus que ça continuait !" A ce moment le satellite tout pourri a parcouru les 36000 km qui le séparaient de moi en 1/4 de seconde pour frapper ma tête violemment. "Quoi ? Mais t'as mal compris, si tu as bien lu le contrat c'est écrit aussi que si aucune des parties ne fait opposition, le-dit contrat est renouvelé automatiquement, comme le contrat d'assurance avant." Le fils Zozo écoutait ces mots avec le regard concentré sur le sol, il y scintillait peut-être un bout du satellite tout pourri... Et puis, Zozo père et fils se sont mis à dire que non, que c'était pas vrai, "z'avais qu'à aller voir le tribunal on en a rien à foutre !"

Et c'est ainsi que j'ai fait connaissance avec Zozo Lacombine père & fils.

Comment est-ce possible que des gens aient pu se berner comme ça ? Bien sûr, on agit comme s'ils étaient toujours locataires, le loyer et les charges courent, additionnées des pénalités... mais les membres de la famille Zozo croient nous avoir bernés vu qu'ils pensent ne plus être sous contrat...

hmmmm that's strange... normalement, quand t'es de bonne foi, tu demandes. "c'est bon je peux rester même si les 5 ans sont passés ?"... ils ont dû oublier... ;)

Comme le disait Einstein deux choses sont infinies : l'univers et la bêtise humaine ; en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue.

vendredi 29 septembre 2006

Si tu n'as pas mieux que le silence...

... tais toi.

All you need is ubuntu

ubuntu : Je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous.

You and me, me and you, lots and lots, for us to do

By Sean Coughlan
BBC News Magazine

Bill Clinton told the Labour conference to get into ubuntu. Eh?

Ubuntu. That was what Bill Clinton told the Labour party conference it needed to remember this week. "Society is important because of Ubuntu."

But what is it? Left-leaning sudoku? U2's latest album? Fish-friendly sushi?

No, it's a word describing an African worldview, which translates as "I am because you are," and which means that individuals need other people to be fulfilled.

The former president, husky-voiced and down-home with the delegates, gave it a folksy flavour, describing it in terms of needing to be around others to enjoy being ourselves.

Ubuntu, noun. Humanity or fellow feeling; kindness [Nguni]. Collins English Dictionary

"If we were the most beautiful, the most intelligent, the most wealthy, the most powerful person - and then found all of a sudden that we were alone on the planet, it wouldn't amount to a hill of beans," said Mr Clinton.

The word comes from the Bantu languages spoken in southern Africa - and is related to a Zulu concept - "umuntu ngumuntu ngabantu" - which means that a person is only a person through their relationship to others.

And it's entered the political lexicon through the political changes in South Africa.

Archbishop Desmond Tutu, in his book No Future Without Forgiveness, says: "Ubuntu is very difficult to render into a Western language... It is to say, 'My humanity is caught up, is inextricably bound up, in what is yours.'"

Decline

In his definition, it means that there is a common bond between people - and when one person's circumstances improve, everyone gains and if one person is tortured or oppressed, everyone is diminished.

Mr Tutu's identification with ubuntu has given rise to the idea of "ubuntu theology" - where ethical responsibility comes with a shared identity. If someone is hungry, the ubuntu response is that we're all collectively responsible.

There is a spiritual as well as practical dimension to this - with ubuntu reflecting the idea that we're part of a long chain of human experience, connecting us to previous and future generations.

Ubuntu has also entered the language of development and fair trade - with campaigners using the word in aid projects for Africa in ways that suggest this will be an African solution for African problems.

Ironically, says Rob Cunningham, Christian Aid's programme manager for South Africa, just as the word is taking off in Western society the values it embodies are in decline in the land of its origin.

"In my conversations with partner organisations and the communities they work with, and among older people, there's a deep sense of loss of ubuntu," says Mr Cunningham. "To me, it means sitting down in a Zulu hut in KwaZulu-Natal sharing scarce food and a brew and a few stories."

There are ubuntu education funds, ubuntu tents at development conferences, ubuntu villages, an ubuntu university - and it's now the name of an open-source operating system.

Expect to hear more from ubuntu in the future.

SOURCE : BBC News

mercredi 27 septembre 2006

Moi en vrac...

Salut lecteur/trice,
Je suis toujours par là. Je me suis tu pendant quelques jours pour cause de crêve et de manque de concentration. J'en ai écrit des billets, mentalement ! Mais j'arrivais pas à me mettre devant cet écran et ce clavier pour les matérialiser. Quelques notes en vrac :

- JOYEUX ANNIVERSAIRE A BAHBOW ! 1/4 de siècle déjà !

- Félicitations à Bina parce qu'elle a trouvé un chez elle vraiment à elle, elle va voler de ses propres ailes en s'aidant de celles de son Padou. Je nous félicite aussi (Bina et moi) pour notre amitié qui dure depuis... avril 2002... On s'est croisés dans cette entreprise de gâteaux de sinistre mémoire. C'est bien connu, toute plante née dans la merde ou la boue pousse plus vite, devientplus forte et résistante, ainsi sera notre relation... tant que nous restons nous mêmes ;-)

- Pour compléter mon billet sur "l'affaire Benoit 16", j'ai appris dans Arrêt sur Images que l'extrait de la conférence qui a mis le feu aux poudres a été "sorti" par l'AFP. La dépêche dit en gros "Le pape a dit ceci cela" et n'ont pas "dans le cadre d'une conférence de tant de temps, il a cité tel écrivain et empereur byzenthin, et a terminé par «la religion ne doit pas être à l'origine de bains de sang..." cette dépêche a ensuite été citée par des gens qui avait intérêt à faire croire que le pape a dit des choses pas gentilles en vue de monter les gens les uns contre les autres...

- J'ai mis à jour mon Ubuntu vers Edgy Eft Knot 3. Ça marche très très bien

- J'ai entamé la lecture de "Qui a tué Daniel Pearl ?" de BHL que j'ai acheté... 1€ en 'tos chez Leclerc. C'est très intéressant, j'en ferais un billet dès que j'ai fini.

- J'ai remarqué, concernant les amis que j'ai eu après 2001, étant parti de la France fin 2003, ; que la durée pendant laquelle nous avons été séparés par la distance (bientôt 3 ans !) est plus importante que la durée pendant laquelle on s'est vus de visu en live réel. Pourtant, le fond ne change pas, on s'entend toujours bien, même si on se parle moins souvent. C'est un motif de bonheur pour moi. Pourvu que ça dure. Je n'oublie pas les amis d'avant 2001, qui sont Bilal et Bruno... bien sûr depuis un nombre d'années à 2 chiffres !! Les amis, c'est la partie de mon monde que je préfère !

lundi 25 septembre 2006

Des mots...

Cet aprem' j'étais au Supermarché. Je parcourais les allées distraitement quand j'ai vu une famille de filles au rayon sucreries : la Mémé, la maman et la petite fille de moins de 10 ans. La petite fille faisait des siennes en mettant des trucs en plus dans le caddy... La maman a eu une réaction exemplaire :
"Cette pute est en train de mettre des conneries dans le caddy. ARRÊTE !"

Ça m'a rappelé une autre maman, en France qui appelait son fils qui la distançait sur le trottoir :
"Eh ! Viens par là tête de mort ! Je vais te démonter !"

Ensuite, bien sûr, on parle de parents qui n'arrivent pas à se faire respecter... des gamins qui déconnent, qui respectent rien, et se respectent pas eux mêmes...

mardi 19 septembre 2006

Pensée

Un tatouage drôle, tout en étant pas plus cher, peut changer l'ambiance lors d'une autopsie.
Pierre Legarré

lundi 18 septembre 2006

Pourquoi ?

Entendu dans Lucky Louie S01E01 "Pilot"

Lucy et son papa prennent leur petit déjeuner :

Lucy : Papa, on peut aller jouer dehors ?


Papa : Non.

Lucy : Pourquoi ?

Papa : Parce qu'il est cinq heures du matin, et c'est trop tôt.

Lucy : Pourquoi ?

Papa : Le soleil ne s'est pas encore levé.

Lucy : Pourquoi ?

Papa : Parce qu'il se lève plus tard.

Lucy : Pourquoi ?

Papa : Ben, la Terre tourne sur elle-même, et quand elle a assez tourné, le soleil se montre à l'horizon.

Lucy : Pourquoi ?

Papa : Je sais pas.

Lucy : Pourquoi ? Pourquoi tu sais pas, Papa ?

Papa : Parce que je n'écoutais pas à l'école, d'accord ?

Lucy : Pourquoi ?


Papa : Parce que j'étais défoncé tout le temps. Je fumais trop d'herbe.

Lucy : Pourquoi ?

Papa : Je pensais pas que ça importerait.


Lucy : Pourquoi ?

Papa : Je me disais que ma vie se construirait par elle-même. Mais ensuite j'ai rencontré ta mère, et tu es arrivée. Et maintenant je bosse dans un garage.

Lucy : Pourquoi ?


Papa : Ben, il trop tard pour moi de me lancer dans un carrière, et puisque ta mère a un boulot qui paie bien, je reste à la maison pour m'occuper de toi, parce que tout ce que je fais ressemble à une grosse blague.


Lucy : Pourquoi ?

Papa : Ben, l'économie des services a remplacé celle de l'industrie... et il n'y a plus de vrais boulots en Amérique.

Lucy : Pourquoi ?

Papa : On avait de bons boulots pendant un moment, mais c'était seulement par chance, et maintenant elle a tourné.

Lucy : Pourquoi ?

Papa : C'est comme ça.


Lucy : Pourquoi ?


Papa : Parce que Dieu est mort et on est seuls.

Lucy : D'accord.

Wake up this morning

Ce matin je me suis réveillé comme ça

Quoi ? On s'endort 5 minutes après les célébrations du 11/09 et on se retrouve avec une guerre de religions qui nous pend au nez ? Mais c'est fini oui ? Faut décompresser un peu !

Le pape Benoît XVI a évoqué mardi 12 septembre lors d'un discours à l'Université de Ratisbonne (sud de l'Allemagne) le rapport entre foi, raison et violence dans la religion musulmane.
Il s'est référé à cette occasion à un livre de l'empereur byzantin Manuel II Paléologue (1350-1425). Dans cet ouvrage, Entretiens avec un musulman, 7e Controverse, présenté et publié dans les années 1960 par le théologien allemand d'origine libanaise Théodore Khoury, l'empereur expose le dialogue qu'il a entretenu, probablement entre 1394 et 1402, avec un Persan musulman érudit. (Nouvel Obs')
Sur le site du Nouvel Obs' et sur BBC News on peut trouver le discours (extraits + l'intégralité) prononcé Benoit lors de cette conférence.
Donc il dit bien :
"Dans ce discours, je voudrais seulement aborder un point -- plutôt marginal dans le dialogue -- qui m'a captivé, en rapport avec le thème de la foi et de la raison, et qui me sert de point de départ pour mes réflexions sur ce thème.
[...]
Mais l'empereur connaissait aussi naturellement les commandements sur la Guerre sainte contenus (...) dans le Coran. Sans s'attarder sur des détails, comme la différence de traitement entre les "croyants" et les "infidèles", il pose à son interlocuteur, d'une manière étonnamment abrupte pour nous, la question centrale du rapport entre religion et violence.
"Il lui dit: 'Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait'
C'est devenu, traduit certains medias sensacionalistes : "Le pape a dit que Mahomet n'a rien apporté de nouveau... et que l'islam était violente..." Tu m'étonnes que ceux que ça a bien arrangé il y a un an la publication de dessins representant Mahomet, ont sauté sur l'occasion...
Moi aussi, j'ai cru que le Pape débloquait, vu ces positions pourries sur le SIDA... le lendemain on apprend que c'est lors d'une conférence qu'il a cité des passages d'un texte de 1391 !! Peut-être était-ce imprudent de sa part, mais bon c'est une citation...

Je suis pas religieux. Je suis d'origine catholique, mais je me suis détaché de la religion. Ça ne m'empêche pas de croire en l'existence d'un Dieu, comme une "force" à la Star Wars qui donne de la cohérence à tout ça. Spinoza disait que Dieu était la Nature (en gros). Pourquoi pas ? Je ne cherche à convaincre personne que c'est la vérité. Je ne force personne penser comme moi. Que chacun pratique sa foi ou pas en toutes tranqulité. A la limite je me battrait pour que quelqu'un ait le droit d'être de la religion qu'il veut... Donc imagine l'effet qu'on les discours du Pape sur moi.... j'écoute comme ça, si c'est interessant je prends, si ça l'est pas tant pis... je suis comme l'abeille, je fais mon miel en butinant toutes les fleurs...

Maintenant, imagine, je fais une conférence sur l'anti-semitisme, à un moment je vais citer Mein Kampf ou les écrits haineux de Céline. Un type qui veut la bagarre, qui cherche des aliés pour diviser va crier partout "Lazaree est anti-sémite il a dit ça et ça sur les juifs"
Pareil, si je parle du racisme en France, je vais être amené à citer du Lepen, du Devilliers, Poujade et ça va devenir "Lazaree est raciste, il a dit ça et ça sur les étrangers" ?
N'importe quoi !
Il y a une dizaine d'années c'était Patrick Sébastien qui faisait un sketch de mauvais goût où il parodiait une chanson de Bruel déguisé en Lepen "Casser du noir". Il a montré le truc à Lepen qui rigolait bien. En tous cas c'est pas ce dernier qui l'a attaqué en justice...
Certes, c'était de très mauvais goût, pas drôle même. On l'a connu plus inspiré ce Sébastien... Mais quand même l'accuser de racisme pour ça... Alors imagine les Guignols se prendre un procès chaque fois qu'ils font parler des racistes...

Avant de déclancher une 3eme guerre mondiale à cause de dessins pourris ou d'une citation d'un texte du Moyen-Age par un pape d'une religion qui, soit dit en passant, a elle aussi converti de force pendant les croisades... il faut voir les contextes, ne pas se laisser manipuler par des fondamentalistes. En janvier dernier ces gars ont fait la tournée des pays mulsulmans avec sous le bras une chemise avec les dessins publiés dans la presse Danoise plus des dessins à eux, plus une photo chopée sur le net du gagnant du concours du meilleur imitateur de cochon (le type était barbu, avait un groin et des oreilles en plastique...) pour dire "regardez comment ils se moquent du prophète ces infidèles !". Il y a eu des blessés, des morts, des immeubles détruits... Et cette fois-ci avec le discours du Pape ça en prend le chemin. Dans les journaux on voit écrit "il regrette mais ne s'excuse pas" (a la Zizou)
S'excuser de quoi ? D'avoir cité quelqu'un dit des conneries pour (mieux) les dénoncer ?
Et la liberté d'expression ? Comment on va faire pour dénoncer la connerie ? Bon à l'écrit tu peux mettre une bonne douzaine de guillemets, mais à l'oral ? Un bandeau : "ceci est la citation d'un con, c'est pas ce que je pense..."

Le monde est tendu en ce moment, par les erreurs meurtrières des U.S. (l'invasion de l'Irak sous de faux prétextes, Guantanamo, Abu Graib... (qui furent dénoncés par des journalistes US comme quoi)), la surenchère de l'Iran sur le nucléaire (ceux qui disent "on veut utiliser le nucléaire à des fins pacifiques, mais on a le droit à la bombe, Israel, le pays qu'on va raser y a le droit aussi"), le réchauffement climatique, Sarkozy présidentiable ;)...
bref c'est pas rose, mais on GARDE SON SANG FROID BORDEL !

Bon, je vais me rendormir, mais dès que je me réveille je veux plus entendre parler de ces bêtises, sinon c'est moi qui devient Pape et ça va chier !!! :)

dimanche 17 septembre 2006

Fausses pubs radio de Les Nuls

Si vous aimez les chansons d'amour et l'eau, Nostalgie FM et l'Aquaboulevard présentent :
Les plus belles chansons d'amour chantées sous l'eau par Muriel Ermine.

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Monsieur Meuble embauche.
Si vous voulez devenir Monsieur Armoire ou Monsieur Pèle-à-Chiotes, prenez Monsieur Stylo et écrivez-le nous sur Monsieur Papier et envoyez par Madame La-Poste sinon vous l'aurez dans Monsieur Cul.

Citation du Jour

Vis comme si tu devais mourir demain.
Apprends comme si tu devais vivre toujours.
Gandhi

samedi 16 septembre 2006

Chacun ses tartares

Il y a peu j'ai terminé la lecture du roman Le Désert des Tartares de Dino Buzzati.
C'est l'histoire du jeune militaire Drago qui, pour sa première mission, est assigné au fort Bastiani. Ce fort est planté au milieu d'un désert et défend la frontière contre les Tartares.
Drago est vite déçu de l'emplacement de ce fort. Il ne pense qu'à être muté, en tous cas au début. Et puis une force mystérieuse l'empêche de partir. Il y restera des années en attendant les Tartares. Il veut de l'action... la guerre en somme. Mais ils ne viennent jamais.

Au bout de quatre ans de fort, il a une permission de quelques jours qu'il va passer dans sa ville. Il va enfin revoir sa famille, ses amis, sa petite copine...

Inutile de dire que les choses et les gens ne sont plus comme il les a quittés. Et même si tout semble inchangé... "le temps et la distance [avaient] tissé un voile de séparation".
Quelques extraits :

A son arrivée :

Tel un étranger, il erra par la ville, à la recherche de ses anciens amis, et il apprit qu'ils étaient tous très occupés, dans les affaires, dans les grandes entreprises, dans la politique. Ils lui parlèrent de choses sérieuses et importantes, d'usines, de voies ferrées, d'hôpitaux. L'un d'eux l'invita à dîner, un autre s'était marié, ils avaient tous pris des routes différentes et, en quatre ans, ils étaient déjà loin. Il ne parvenait pas (mais, lui aussi, peut-être, n'en était plus capable) de faire renaître les conversations de jadis, les vieilles plaisanteries, les expressions convenues.

La rencontre avec son ex-petite copine :

Non, Drogo ne la trouvait pas changée, il était même surprenant qu'en quatre ans une jeune fille ne se fût pas transformée, du moins visiblement. Pourtant il éprouvait une vague impression de déception et de froid. Il ne parvenait plus à retrouver le ton d'autrefois, lorsqu'ils se parlaient comme un frère et une soeur et qu'ils pouvaient plaisanter à propos de tout sans se heurter. Pourquoi se tenait-elle avec tant de réserve sur le sofa et pourquoi parlait-elle avec si peu d'abandon ? Il aurait dû la tirer par le bras, lui dire : « Mais est-ce que tu es folle ? Qu'est-ce qu'il te prend de jouer ainsi les grandes personnes ? » Le glacial enchantement eût été rompu.
Mais Drogo ne s'en sentait pas capable. Il avait devant lui un être différent et nouveau, dont les pensées lui étaient inconnues. Lui-même, peut-être avait-il été le premier à prendre un ton faux.


Toute personne qui me connait sait à quel point cette histoire a des similitudes avec la mienne. J'ai quitté la France et les amis que j'y avais il y a presque trois ans en vue de faire ma guerre contre les tartares, sauf qu'il ne se passe rien. Je vais retourner en France bientôt et même si je continue à prendre des nouvelles par MSN et par Mail, il y aura ce "voile". Peut-être pas épais, peut-être pas grand, peut-être pas longtemps... mais il sera là. Le temps et la distance sont comme des bulldozers, ils ne distinguent rien et il faut faire gaffe pour qu'ils n'écrasent pas tout ce qui est important.

vendredi 15 septembre 2006

Et un jeune dit, Parle-nous de l'Amitié.

Et il répondit, disant :

Votre ami est votre besoin qui a trouvé une réponse.

Il est le champ que vous semez avec amour et moissonnez avec reconnaissance.

Il est votre table et votre foyer.

Car vous venez à lui avec votre faim, et vous cherchez en lui la paix.

Lorsque votre ami parle de ses pensées vous ne craignez pas le "non" de votre esprit, ni ne refusez le "oui".

Et quand il est silencieux votre cœur ne cesse d'écouter son cœur ;

Car en amitié, toutes les pensées, tous les désirs, toutes les attentes naissent et sont partagés sans mots, dans une joie muette.

Quand vous vous séparez de votre ami, ne vous désolez pas ;

Car ce que vous aimez en lui peut être plus clair en son absence, comme la montagne pour le randonneur est plus visible vue de la plaine.

Et qu'il n'y ait d'autre intention dans l'amitié que l'approfondissement de l'esprit.

Car l'amour qui cherche autre chose que la révélation de son propre mystère n'est pas l'amour, mais un filet jeté au loin : et ce que vous prenez est vain.

Et donnez à votre ami le meilleur de vous-même.

Et s'il doit connaître le reflux de votre marée, laissez le connaître aussi son flux.

Car qu'est-ce que votre ami si vous venez le voir avec pour tout présent des heures à tuer ?

Venez toujours le voir avec des heures à faire vivre.

Car il est là pour remplir vos besoins, et non votre néant.

Et dans la tendresse de l'amitié qu'il y ait le rire et le partage des plaisirs.

Car dans la rosée de menues choses le cœur trouve son matin et sa fraîcheur.

"le prophete" de Khalil Gibran

Pourquoi se prendre la tête quand le cœur n'y est plus ?

L'habitude, la routine...

... bworf j'en suis las.

mercredi 13 septembre 2006

Powpowpidow

(elle ne voulait pas que cette photo soit choisie et l'a rayée au feutre rouge)


(cicatrice suite à une chirurgie banale, genre ablation de l'appendice)
Vu sur le site Photosapiens.com

mardi 12 septembre 2006

9/11 : Five years later

IHT
NYT

En retard sur tout le monde.
C'était il y a 5 ans, déjà. Le 11 septembre 2001. Les attentats contre WTC.
Je me souviens de ce que j'ai fait ce jour là. C'est pas une prouesse, tout le monde se souvient de ce qu'il a fait ce jour là, comme d'autres se souviennent de ce qu'ils faisaient le jour où Armstrong a marché sur la Lune.

J'ai passé la quasi totalité de la journée du 11 septembre 2001 dans un amphi de l'université Paris V située dans le XVIe arrondissement de Paris, en examen pour entrer en MSTCeFeux. Coupé du monde.
Pour rentrer chez moi le soir, vers 18 heures, après avoir fait 50 minutes de métro, j'avais décidé pour une fois, pour décompresser, de marcher au lieu de prendre le bus.
Sur le chemin je voyais un nombre anormal de gens dans les bars et brasseries, devant la télé. Je croyais qu'il y avait un "banal" accident d'avion, peut-être en France pour qu'on en parle toute l'après-midi.

C'est en arrivant chez moi, que j'ai vu ce qui se passait. J'ai pas dit compris. Juste vu, ces images en boucle des avions qui s'écrasent contre les tours jumelles qui s'effondrent ensuite.

C'est le lendemain matin que j'ai vraiment pris conscience que le monde avait penché et ne serait plus le même. Dans le métro le silence, une atmosphère lourde. On s'épiait presque, surveillant les poubelles, les paquets et les visages suspects. Des voyageurs américains (je crois, anglophones en tous cas) chuchotaient. On avait le souvenir dans Paris des attentats de 95... ça marque.

Le lendemain on en parlait en pause, certains avaient pleuré.

Cinq ans après que George W. Bush ai déclaré the War on Terror (version moderne de "on va terroriser les terroristes" de Pasqua) des attentats ont lieu tous les jours.
En 2003 il a dit "on est en train de gagner la guerre", il y a peu il a dit "on va la gagner" (BBC News http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/5319522.stm ). C'est pas gagné donc.

samedi 9 septembre 2006

Intendance

Comme tu l'as remarqué lecteur/trice, l'apparence du blog a changé. La phrase de sous-titre aussi. Il s'agit d'un extrait d'un entretien donné par Céline. Je le répète, je ne souscris pas du tout à ses idées racistes ou antisémites. Je trouve même que c'est du gachis qu'un type capable d'écrire "Voyage au bout de la nuit" ait eu des attitudes aussi contestables... enfin personne n'est parfait... et je suis du parti de prendre le meilleur qu'il a laissé.

J'ai hésité avec une autre phrase "Si vous ne mettez pas votre peau sur la table, vous n'avez rien. Il faut payer !". C'est un peu de ça qu'il s'agit (aussi) quand on parle de blog... je pense qu'il (me) faut un peu de frontalité et se lacher. En dire un maximum sans pour autant tomber dans le débalage... ça tombe bien j'ai rien a vendre... Certes je pourrais l'écrire pour moi mais la possibilité d'existence d'un lecteur force à l'application.

Pour la forme, j'ai aussi ajouté la petite liste (qui ne fait que grandir) de mes site favoris à l'aide de del.icio.us . A en user et en abuser ! Tu peux toi aussi proposer des liens hésite pas, il suffit de créer un compte del.icio.us et à m'ajouter à tes "amis". En plus c'est bien pratique pour sauvegarder ses favoris (on peut ne pas les partager).

jeudi 7 septembre 2006

The Magnificient Seven

Ring! Ring! It's 7:00 A.M.!Move y'self to go again
Cold water in the face
Brings you back to this awful place
Knuckle merchants and you bankers, too
Must get up an' learn those rules
Weather man and the crazy chief
One says sun and one says sleet
A.M., the F.M. the P.M. too
Churning out that boogaloo
Gets you up and gets you out
But how long can you keep it up?
Gimme Honda, Gimme Sony
So cheap and real phony
Hong Kong dollars and Indian cents
English pounds and Eskimo pence

You lot! What?
Don't stop! Give it all you got!
You lot! What?
Don't stop! Yeah!

Working for a rise, better my station
Take my baby to sophistication
She's seen the ads, she thinks it's nice
Better work hard - I seen the price
Never mind that it's time for the bus
We got to work - an' you're one of us
Clocks go slow in a place of work
Minutes drag and the hours jerk

"When can I tell 'em wot I do?
In a second, maaan...oright Chuck!"

Wave bub-bub-bub-bye to the boss
It's our profit, it's his loss
But anyway lunch bells ring
Take one hour and do your thanng!
Cheeesboiger!

What do we have for entertainment?
Cops kickin' Gypsies on the pavement
Now the news - snap to attention!
The lunar landing of the dentist convention
Italian mobster shoots a lobster
Seafood restaurant gets out of hand
A car in the fridge
Or a fridge in the car?
Like cowboys do - in T.V. land

You lot! What? Don't stop. Huh?

So get back to work an' sweat some more
The sun will sink an' we'll get out the door
It's no good for man to work in cages
Hits the town, he drinks his wages
You're frettin', you're sweatin'
But did you notice you ain't gettin'?
Don't you ever stop long enough to start?
To take your car outta that gear
Don't you ever stop long enough to start?
To get your car outta that gear
Karlo Marx and Fredrich Engels
Came to the checkout at the 7-11
Marx was skint - but he had sense
Engels lent him the necessary pence

What have we got? Yeh-o, magnificence!!

Luther King and Mahatma Gandhi
Went to the park to check on the game
But they was murdered by the other team
Who went on to win 50-nil
You can be true, you can be false
You be given the same reward
Socrates and Milhous Nixon
Both went the same way - through the kitchen
Plato the Greek or Rin Tin Tin
Who's more famous to the billion millions?
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The Clash

dimanche 3 septembre 2006

L'espoir n'est pas si désespéré...

Entendu dans Seinfeld S03E17 "The Fix-up"


Jerry (à droite sur la photo) et Georges sont assis à une table de restaurant.

Georges: Pourquoi persister ? C'est insensé. Je ne vais jamais rencontrer personne, je devrais juste accepter ce fait.

Jerry: Mais si, tu vas rencontrer quelqu'un.

Gorges: Non, je vais rencontrer personne.

Jerry: Ouais, peut-être.

Georges: Je veux dire, c'est assez déjà assez dur de rencontrer une femme qui te déplaît, encore plus une qui te plaît.

Jerry: Est-ce que mes narines deviennent plus larges ?

Georges: Non ! Pourquoi ça doit être si difficile ? Pourquoi il y a toute cette tension et cette hostilité ? Pourquoi je ne peux pas juste aller vers une femme dans la rue et lui dire "Hey salut. Je suis Georges. Ça va ?" Est-ce si horrible ?

A ce moment là une jolie femme passe à coté de leur table, Georges lui dit "Hey-Hey" avec la voix brisée. Comme la jolie femme l'ignore, Georges se retourne vers la table prend son verre d'eau et fait semblant de s'éclaircir la voix "Hum Hey...." (plus drôle à voir qu'à lire).

Nouvelle scène.


Elaine (à droite sur la photo) et son amie Cynthia sont dans un autre restaurant.

Cynthia: C'est juste qu'il n'y a plus d'hommes. Tu vois ?

Elaine: Je vois.

Cynthia: Je veux dire le problème c'est que les 'bien' savent qu'ils sont 'bien'. Et ils sont tellement demandés qu'ils ne sont tout simplement pas intéressés à être attachés à une seule personne.

Elaine: Je hais les 'bien'.

Cynthia: Est-ce que Jerry était 'bien' ?

Elaine: Bonne question, je crois qu'il pense qu'il l'est.

Cynthia: Ouais... Les hommes 'moyen' sont disponibles, mais ils sont si peu sûrs d'être 'bien' qu'ils passent leur temps à dire : [imitant] "Ouais je suis pas assez bien pour toi, qu'est-ce que tu fais avec moi ?" et moi je fais "tu as raison".

Elaine: Tu sais, peut-être que tu as besoin de quelqu'un situé entre 'moyen' et 'bien'.

Cynthia: Non. Peut-être que j'ai besoin de quelqu'un qui n'est rien, quelqu'un qui apprécie tout simplement d'être avec moi parce qu'il est trop désespéré.

On revient à George en gros plan en train de manger ses spaghettis à la tomate très salement.

Georges: J'en suis arrivé au point de draguer des standardistes au téléphone. J'ai presque failli avoir un rendez-vous une fois.

Jerry: Oh, donc il reste de l'espoir...

Georges: Je ne veux pas d'espoir. L'espoir me tue. Mon rêve est de devenir sans espoir. Quand tu es sans espoir, tu t'en fous, et quand tu t'en fous, cette indifférence te rend séduisant.

Jerry: Oh, donc le désespoir est la clef.

Georges: C'est mon espoir.

Le centième billet :: Quel blogueur je suis...

- Où blogues-tu ? ville ? bureau ou domicile ?
Chez moi.

- Sur quel environnement de travail (Windows, PC, mac, Linux...) ?
PC > Linux > Ubuntu > Firefox

- Quelle plateforme ou script de blog utilises-tu ?
J'utilise Blogger, j'attends blogger.bêta avec impatience.

- Reçois-tu des alertes mail à chaque commentaire ou trackback reçu sur ton blog ?
Oui, je reçois un mail quand je reçois un commentaire.

- Combien de temps y consacres-tu (par jour, semaine...)
1h/2h jour avec des périodes sans bloguer

- As-tu un moment privilégié pour bloguer ?
Le soir ou 'quand faut que ça sorte !'

- Quelles sont tes sources d'informations (si tu peux citer quelques sites auxquels tu te nourris régulèrement mais c'est pas obligé)
BBC News, NYT, Nouvel Obs, Le Monde, Google News et des tas de blogs en anglais, français ou 'tos...

- Quelle est ta méthode pour collecter et noter des idées ou des infos à bloguer, et notamment quand tu n'es pas au bureau ou à portée d'un ordinateur ?
Je cherches de quoi noter ou je garde en tête...

- Quel agrégateur RSS utilises-tu ?
Google Reader et des fois netvibes mais c'est trop long à se charger....

- Y a-t-il des services typiquement web 2.0 qui t'aident concrètement dans l'organisation de ton bloguing ?
Google Notebook, Writely...

- Ecoutes-tu de la musique en bloguant ?
Oui, du classique pour m'isoler du monde...

- Des petites manies rigolotes typiquement nées avec la rédaction de ton blog ?
J'observe les choses avec l'oeil de celui qui doit les raconter.

vendredi 1 septembre 2006

The power of the truth



Entendu dans OZ S03E01 "The truth and nothing but..."

There are some confessions you can't even make to yourself. Yearnings, desires. That if you admitted to having, you'd have to stop being who you are. And the facade you've built so carefully would crumble, exposing to those around you what really makes you tweak.

Il y a certaines choses qu'on ne peut même pas s'avouer à soi-même.
Des envies, des désirs, qui, s'ils étaient révélés, vous changeraient à jamais.
Et la façade que vous avez forgé avec tant de soin s'effondrerait, dévoilant à ceux qui vous entourent ce qui vous excite vraiment.