mercredi 27 décembre 2006

L'année 2007 : Bilan

C'est le moment, entre les deux réveillons, de faire un petit bilan de ce qui m'a marqué cette année 2006... en écoutant, bien-sûr la chanson qui l'a rythmée


Crazy de Gnarls Barkley
  • Dans les faits d'actualité
Le fait qu'il y existe de plus en plus de gens qui payent une fortune à un passeur au fin fond de l'Afrique pour traverser ce continent en bus, en camion, à pied... à travers les villes, villages, déserts, la mer... vers l'Europe. A la frontière on les vise au fusil et on les refoule (à raison ou à tord)... Pour ces aspirants à une vie meilleure, l'Europe est un espoir et pour nous, enfin pour moi, c'est insuffisant...

Le fait que le dérèglement climatique (je dis bien 'dérèglement' parce que c'est, d'après ce que j'ai compris, l'expression la plus judicieuse pour décrire le phénomène : la planète à un système sophistiqué pour conserver une température "vivable", depuis la révolution industrielle, avec la pollution, ce système est se déséquilibre) intéresse de plus en plus les gens. il était temps. Comme dirait l'autre "la maison brûle et on regarde ailleurs". On regarde ailleurs parce qu'on nous montre ailleurs et/ou parce qu'on veut pas regarder en face... Notre façon de vivre va changer... il faudra... au moins pour notre descendance... Yapuka!

Pendant ce temps là, au Moyen-Orient... l'histoire bégaye...
  • Dans ma vie
Les deux événements les plus importants dans ma vie cette année sont, sans aucun doute, la visite de Bina ici, dans cette maison, devant cet ordi
et la journée que j'ai passé avec Jeeb&Lolotte...
Merci les filles et le gars ^_o_^
  • L'informatique
Depuis Avril de cette année j'ai changé mon mode de vie digitale et ça marche bien.
  • La lecture
Cette année j'ai lu plus (de bouquins) que dans toute ma vie d'avant ! Je lis , en gros, un bouquin en une semaine ou deux... Des classiques surtout. Ceux qui m'ont marqué avec, en quelques mots, ce qui m'a plu :

- Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit de Céline : le style, la révolte, le pessimisme.
- Germinal, La bête humaine et La joie de vivre de Zola : la rigueur, la sensibilité l'humanisme
- Madame de Bovary de Flaubert : l'ironie et la précision
- La peste et l'Etranger de Camus, et La promesse de l'aube de Romain Gary : la simplicité, la naïveté.
- Le Comte de Monte-Cristo de Dumas (1400 pages d'affilié !) : le suspens, l'insouciance.
- Si c'est un homme de Primo Levi : l'économie des mots et des effets pour restituer l'horreur dans ce qu'elle a de douloureux de façon authentique.
...
  • Les films
Ooola je suis en retard sur les films, cette année je retiens... "La 25ème heure" que j'ai vu récemment. Je ferais mieux l'année prochaine.
  • La TV
Dans ce domaine j'ai aussi pris du retard. J'ai commencé, cette année le visionnage de Oz (1997->2003) et de The Wire (2003->...). De la grande qualité, de bons acteurs, de bonnes histoires, de bons personnages, complexe sans être compliqué, plusieurs niveaux de lecture, qui en dit long sur nous... malgrè le fait que ce soit dans une prison ou au sein d'une unité spéciale de police ou une bande organisée du crime.

Merci d'avoir lu le résultat de mon bilan crazy de 2006.

Et si...

vendredi 22 décembre 2006

Vue de mes Fenêtres...

...ce matin vers dix heures :


Vue de mes Fenêtres..., originally uploaded by Lazaree.


Vue de mes Fenêtres..., originally uploaded by Lazaree.


Vue de mes Fenêtres..., originally uploaded by Lazaree.

jeudi 21 décembre 2006

Avoir une vie, tu sais ce que c'est ?

Entendu dans The Wire (Sur Ecoute) S03E09 Slapstick :

Hey, hey, hey. Une vie.
Jimmy, une vie, tu sais ce que c'est ?
C'est ce qui arrive pendant que tu attends des instants qui ne viendront jamais.


Hey, hey, hey. A life.
A life, Jimmy, you know what that is?
It's the shit that happens while you're waiting for moments that never come.

mardi 19 décembre 2006

La chanson qui passe par ma tête... [5]

Hysteria de Muse



Merci la pub pour parfum avec la 'tit Hilary Swank ;o)

dimanche 17 décembre 2006

Explication de texte...

Dans Ton Cul :

Vous vous demandez bien d'où sort cette expression devenue célèbre à travers la toile ? Ne cherchez plus, voilà enfin le secret révélé.

Mise en situation

Vous discuter tranquillement sur un salon de discussion sur Internet et tout d'un coup, vous vous demandez : où ? Vouz posez innocemment la question et quelqu'un vous répond abruptement: dtc ! Oui, c'est arrivé à tout le monde, même à moi. Mais qu'est-ce qui se cache derrière ces trois petites lettres d'apparence grossière ?

Une référence hautement culturelle

Oui, accrochez-vous à votre chaise, c'est en fait une référence à un film culte : Rambo 3. Plus précisément, il s'agit d'une faute de traduction qui a mené à la popularisation de cette expression. Dans cette scène, le méchant russe torture le gentil colonel Trautman pour obtenir des informations. Voici la version française :

-- Pour la dernière fois, où est ce que les missiles sont localisés ?
-- Pas très loin d'ici...
-- Où ça ?
-- Dans ton cul.

Or la version originale ne dit pas du tout ça. Enfin presque. Il faut savoir qu'en anglais, on peut faire un jeu de mot subtil que fait d'ailleurs le colonel Trautman mais qu'on ne peut pas retranscrire en français.Le colonel Trautman dit "In Uranus" qui veut dire "Sur Uranus" mais qui peut aussi être compris comme "In your anus" qui cette fois veut dire "Dans ton cul".

Bref, on fait passer le colonel Trautman pour un gros rustre de militaire alors qu'en fait, c'est un amoureux des belles lettres et des jeux de mots fins. Je rétablis donc la vérité !

Goodies

Évidemment, cette expression a donné lieu à plein de goodies, dont notament des t-shirts de toute beauté. J'en possède un ! :)

jeudi 14 décembre 2006

3 ans déjà...

... que je suis par là.


(14/12/2003->14/12/2006)

mercredi 13 décembre 2006

Rions un peu

C'est Johny Halliday qui décide de ce qu'il va offrir à ces 2 enfants :

Au grand on donne 4000 € et au petit que 2000.

hum
Optic 2000
ah ah ah ah ah pffffff :-D

dimanche 10 décembre 2006

C'est à ne plus y croire...

Cet aprem' j'étais au centre commercial. C'est bientôt Noël... eh oui...

Au centre du centre il y avait un Père Noël qui permettait au 'tits nenfants de se faire prendre en photos avec lui.

Bon, je veux bien qu'il y ai un doute sur l'existence du Père Noël dû au fait qu'il se fasse si rare que les magasins et centres commerciaux doivent contracter un sosie... mais quand même ! un sosie ressemblant c'est plus crédibles, pas un gars plus jeune que moi, avec des lunettes à la monture noire et rectangulaire... c'est la honte... booooh

mercredi 6 décembre 2006

En avoir ou pas...

... de l'humour.

Toutes ces mésaventures firent que je m'enfermais de plus en plus dans ma chambre et que je me mis à écrire pour de bon. Attaqué par le réel sur tous les fronts, refoulé de toutes parts, me heurtant partout à mes limites, je pris l'habitude de me réfugier dans un monde imaginaire et à y vivre, à travers les personnages que j'inventais, une vie pleine de sens, de justice et de compassion. Instinctivement, sans influence littéraire apparente, je découvris l'humour, cette façon habile et entièrement satisfaisante de désamorcer le réel au moment même où il va vous tomber dessus. L'humour a été pour moi, tout le long du chemin, un fraternel compagnonnage ; je lui dois mes seuls instants véritables de triomphe sur l'adversité. Personne n'est jamais parvenu à m'arracher cette arme, et je la retourne d'autant plus volontiers contre moi-même, qu'à travers le «je» et le «moi», c'est à notre condition profonde que j'en ai. L'humour est une déclaration de dignité, une affirmation de la supériorité de l'homme sur ce qui lui arrive. Certains de mes «amis», qui en sont totalement dépourvus, s'attristent de me voir, dans mes écrits, dans mes propos, tourner contre moi-même cette arme essentielle ; ils parlent, ces renseignés, de masochisme, de haine de soi-même, ou même, lorsque je mêle à ces jeux libérateurs ceux qui me sont proches, d'exhibitionnisme et de muflerie. Je les plains. La réalité est que «je» n'existe pas, que le «moi» n'est jamais visé, mais seulement franchi, lorsque je tourne contre lui mon arme préférée ; c'est à la situation humaine que je m'en prends, à travers toutes ses incarnations éphémères, c'est à une loi qui nous fut dictée par des forces obscures comme une quelconque loi de Nuremberg. Dans les rapports humains ce mal entendu fut pour moi une source constante de solitude, car, rien ne vous isole plus que de tendre la main fraternelle de l'humour à ceux qui, à cet égard, sont plus manchots que les pingouins.

Extrait de La promesse de l'aube de Romain Gary

dimanche 3 décembre 2006

La chanson qui passe par ma tête... [4]



L'homme Pressé de Noir Desir

Souvenir d'adolescence...
Cet homme pressé m'en rappelle quelques autres... Je ne peux pas m'empêcher de comprendre "pressé" au sens "orange pressée" ou par dérivation de sonorité "Je suis un oppressé"... divagations...

J'suis un mannequin glacé
Avec un teint de soleil
Ravalé, Homme pressé
Mes conneries proférées
Sont le destin du monde
Je n'ai pas le temps je file
Ma carrière est en jeu
Je suis l'homme médiatique
Je suis plus que politique
Je vais vite très vite
J'suis une comète humaine universelle
Je traverse le temps
Je suis une référence
Je suis omniprésent
Je deviens omniscient
J'ai envahi le monde
Que je ne connais pas
Peu importe j'en parle
Peu importe je sais
J'ai les hommes à mes pieds
Huit milliards potentiels
De crétins asservis
A part certains de mes amis
Du même monde que moi
Vous n'imaginez pas
Ce qu'ils sont gais

Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon reseau

Militant quotidien
De l'inhumanité
Des profits immédiats
Des faveurs des médias
Moi je suis riche, très riche
Je fais dans l'immobilier
Je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
J'connais tout Paris
Et puis le reste aussi
Mes connaissances uniques
Et leurs femmes que je...
Fréquente évidemment
Les cordons de la bourse
Se relâchent pour moi
Il n'y aplus de secrets
Je suis le Roi des rois
Explosé l'audimat
Pulvérisée l'audience
Et qu'est-ce que vous croyez
C'est ma voie c'est ma chance
J'adore les émissions
A la télévision
Pas le temps d'regarder
Mais c'est moi qui les fais
On crache la nourriture
A ces yeux affamés
Vous voyez qu'ils demandent
Nous les savons avides
De notre pourriture
Mieux que d'la confiture
A des cochons

Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon reseau

Vous savez qui je suis
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
J'suis une victime en fait
Un homme pressé
Un homme pressé
Un homme pressé
J'suis un militant quotidien
De l'inhumanité
Et des profits immédiats
Et puis des faveurs des médias
Moi je suis riche, très riche
Je fais dans l'immobilier
Je sais faire des affaires
Y'en a qui peuvent payer
Et puis je traverse le temps
Je suis devenu omniprésent
Je suis une super référence
Je peux toujours ram'ner ma science
Moi je vais vite, très vite
Ma carrière est en jeu
Je suis l'homme médiatique
Moi je suis plus que politique
Car je suis un homme pressé
Car je suis un homme pressé
Car je suis un homme pressé
Car je suis un homme pressé
Car je suis un homme pressé
Car je suis un homme pressé

Love Love Love
Dit-on en Amérique
Lioubov
Russie ex-Soviétique
Amour
Aux quatre coins de France