dimanche 27 mars 2005

Le dialecte féminin...

Il y a quelques temps il y avait une série qui passait sur M6 qui s'appelait "7 jours pour agir".
J'en résume le principe :
un groupe de chercheurs a mis au point une navette "top secrete" qui permettait de se déplacer dans le temps. Cette machine est à l'état de prototype, elle permet seulement de se déplacer 7 jours dans le passé. Elle est pilotée par un ancien de l'aviation, un peu tête brulée, jemenfoutiste. Chaque épisode présente, principalement, une mission résumée à "empêcher..." un meurtre, un vol, un attentat. Cette mission est réalisée par le pilote qui entre en liaison avec son Q.G.. L'autre mission, récurente, est, pour se pilote, de reussir à plaire à l'une de ses collègues, scientifique, d'origine russe, très sérieuse....

Ca casse pas 3 pattes à un canard mais ça se laisse regarder...

Dans un épisode, sa mission était d'empêcher l'assassinat d'un chercheur qui avait fait une découverte très importante. En même temps, le pilote avait intensifié les invitations à sa collègue. Rateau. Rateau...
Elle lui dit : "Monsieur, vous manquez de romantisme, si vous aviez été galant vous m'auriez offert des fleurs..." Et l'autre se barrait coupable.
Il part en mission, et revient donc, avec les fleurs, faire son invitation.
"- Non, vous croyez que je vais dire oui parce que vous m'amenez des fleurs...
- Mais...
- Il n'y a pas de mais ! On a discuté de sa avant ? Je vous avais parlé des fleurs ? C'est pas parce que je l'ai dit que j'en veux..."

Manque de bol, la machine est en panne, il y a la "boucle spaciau-temporelle ce qui fait que le gars arrête pas de refaire les mêmes choses...

Il revient une troisième fois, pour lui dire qu'il n'a rien à lui dire... elle se sent vexée...

Manque de bol, lors de la 4eme répétition, la fille se fait tirer dessus... manque de peau, la machine est réparée, le héros fait tout pour la sauver... lui cache qu'elle a failli mourrir s'il n'était pas retourné la sauver...

Tout cet exemple pour dire qu'entre les homme et les femmes, même si le langage est comment, le dialecte est pas le même dans les choses de l'amour.
L'homme peut être subtile mais préfère k'explicite.
La fille aurait aimé que le type devina ce qu'elle voulait...
Si on essaye de la dragouiller elle va te dire que t'es sympa mais que t'es pas son type... alors t'es un peu véxé, minable même...
Le lendemain tu la revois avec un bouseux qui a du bagoût et t'es ken !

Conclusion :
- quand femme pas aimer, elle ne pas le dire directement.,
- quand femme aimer, elle vouloir encore plus, vouloir que homme devine que...

J'ai passé l'âge de ses bêtises...


ps: ceci n'est qu'un coup de colère à chaud et à froid... En a marre !

jeudi 17 mars 2005

Part maudite

NO COMMENT

Que vaut l'Amérique quand elle se dévoie, quand elle occupe son énergie à trouver le moyen de contourner ses valeurs ? L'incroyable mésaventure de Khaled el-Masri que raconte Libération fait ressurgir la part maudite de ce pays, capable du pire parfois dans ses «guerres sales» menées au prétexte du bien. Les Etats-Unis s'interdisent la torture, mais croient nécessaire d'y recourir sans le dire pour lutter contre le terrorisme. Comme il n'est pas question d'enfreindre leur loi, la tartufferie les pousse à inventer la délocalisation de l'abject. Proudly not made in USA. Ce qu'ils ne tolèrent pas sur leur territoire, ils le sous-traitent à d'autres, imaginant une extra-territorialité du supplice, une mondialisation des tortionnaires. Des charters de la CIA pour acheminer des terroristes présumés, cueillis en Europe ou ailleurs, en des lieux où passeraient plus inaperçus les cris de douleur. Le citoyen non-américain peut s'inquiéter car, où qu'il se trouve, il n'est plus rien dès lors que l'Amérique le suspecte de pouvoir lui nuire. Le citoyen américain, lui, est abusé, puisque au nom de sa sécurité on trahit l'esprit de ses lois. Cette pratique ne surprend guère. Elle est dans le droit-fil d'Abou Ghraib ou de Guantanamo, qui, à chaque fois, ont étalé le mépris de l'administration Bush pour les Conventions de Genève et la dignité de la personne. C'est la marque de faiblesse de l'hyperpuissance bushienne : depuis le 11 septembre, elle est gouvernée par la peur, celle de sa vulnérabilité. Or, c'est une faiblesse sans fin car, quels que soient les remparts, l'invulnérabilité n'est jamais acquise. L'Amérique doit-elle perdre ses valeurs et sa réputation dans cette folle course à la peur qui la conduit à exporter la torture quand elle n'aspire qu'à diffuser la démocratie ?

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Etats-unis Editorial
Part maudite
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Par Jean-Michel THENARD
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jeudi 17 mars 2005 (Liberation - 06:00)

http://www.liberation.fr/page.php?Article=283145

On aimerait bien savoir

Entendu tout à l'heure sur Ouï FM la radio rock dans une pub :
"Matthieu Mendès, la révolution rock de l'année avec son album J'en sais rien"
J'ai un scoop, l'album qui va révolutionner le rock en 2006 s'appèlera Je crois pas, et le suivant Bof

"Je suis aveugle, mais on trouve toujours plus malheureux que soi... J'aurais pu être noir."

Hier j'ai enfin vu Ray, le film biopic racontant la vie de Ray Charles.

Ray Charles, l'inventeur de la soul music, reste un des monuments de la culture américaine. Mais derrière la légende se cache l'histoire d'un homme, séducteur impénitent, victime de la drogue et tourmenté par la mort accidentelle de son frère.
Ce film a fait l'objet de nombreuses critiques, plus souvent bonnes que mauvaises d'ailleurs, et a valu son interprète pricipal, Jamie Foxx, un Oscar... mérité.
Je connaissais quelques, malheureusement pas assez, chansons du Génie. Ces chansons datent de dizaines d'années avant ma naissance, je n'avais jamais vu Ray Charles les chanter à la télé (si indigente en génies). De l'avoir vu dans ce film celà m'a rempli d'émotion. Par des pirouettes techniques, Craig Armstrong (brillant compositeur de musique classique contemporain) le playback était parfait, bluffant ! Bon, le film retrace la vie de Ray sur une période allant des années 30 aux années 70. Sa voix a beaucoup évolué, est devenue plus dense,a vieilli et malheureusement, sur la dernière chanson "playbacquisée" ça se voit. Hormi ça, tout est bien fait !
Enfin tout... les mauvaises critiques disent que "c'est romancé"... bref, qu'on aurait un peu "bidouillé" la vérité. Ray a participé à la fabrication de ce film, aurait-il menti (?). Je ne sais pas, je ne connais pas assez ça vie. Si le but de ce film était de montrer le côté sombre d'un génie, c'est réussi : mensonge, ingratitude, vénalité, négligence, tromperie, toxico-dépendance...
On parle aussi d'un film "mièvre"... je veux bien, chacun place la mièvrerie, l'ennui où il veut. Si ça se trouve, ces mêmes personnes diraient d'un film montrant la vie d'un vieille homme qui fait rien en silence dans son studio pendant 3 heures, que c'est un chef-d'oeuvre... pourquoi pas... là où je ne suis pas d'accord c'est quand ils disent (je l'ai lu dans 2 papiers):
[...] une scène, qui se voudrait réaliste, montre Ray Charles exploiter la fureur (elle vient de lui annoncer qu'elle est enceinte) pour achever Hit The Road Jack.Faux et archifaux; c'est un air de Percy Mayfield.
Ces 2 personnes, à moins que ce soit la même dans 2 journaux différents, n'ont pas bien écouté le film.
Ray est dans une chambre avec Maggie, il essaye une nouvelle chanson et demande à la fille de l'aider, il dit exactement ceci :
Get over here, you gotta help me with this. Percy just sent me some new music.
[Viens par ici, il faut que tu m'aides. Percy vient de m'envoyer un nouveau morceau.]
C'est assez clair non ? On peu discuter la véracité de cette scène, mais pas dire que l'auteur essaye de faire croire que c'est Ray Charles qui l'a composée un jour de scène de ménage...

Donc en gros, j'ai aimé ce film, il serait perfectible, il y aurait des inventions, des imprécisions... peut-être... mais j'ai aimé, je me plongerai dans une bonne biographie (officielle puis non officielle si ça existe).

En attendant je vais écouter Hit the Road Jack ("Writen by Percy Mayfield" c'est écrit au générique !!!) et je te conseille d'en faire autant si tu l'as sous l'oreille.

mercredi 16 mars 2005

"Le sucre: un poison mortel ?" oui

Hier j'ai regardé Arte, la chaîne franco-allemande aux allures ennuyeuse mais très souvent intéressante et innovante ! C'était une soirée Thema spéciale sucre, mauvaise alimentation, conséquences néfastes....

Selon un chercheur allemand de l’université de Tübingen, l’exportation du mode de vie occidental – trop sédentaire – et de ses produits alimentaires – trop chargés en sucres et en farines – est pour beaucoup dans l’épidémie mondiale de diabète. Une étude menée par l’institut Robert-Koch auprès de 18 000 enfants et adolescents démontre que les jeunes Allemands ne savent plus quel type d’alimentation est bon pour leur santé. Quant à la Grande-Bretagne, elle détient le triste record du plus grand nombre de jeunes obèses d’Europe. Or, selon plusieurs études anglaises, le surpoids serait l’une des causes principales du développement du diabète, tout autant que les prédispositions génétiques et le stress. Un constat aujourd’hui partagé par certains médecins spécialistes : “Pendant des années, nous avons fermé les yeux et n’avons fait que traiter les symptômes et non les causes, reconnaît l’un d’entre eux. Mais les faits se vengent et nous devrons faire face à beaucoup de souffrances et de morts inutiles.” [...]
En fait il y avait 2 documentaires puis un débat. Le premier documentaire traitait de ce que tu viens de lire plus haut, le 2ème suivait quelques parsonnes atteintes de diabète : 2 quarantenaires, une jeune danseuse (la vingtaine d'années), une enfant de 2 ans... c'était poignant.
La jeune danseuse, par exemple, a appris sa maladie "sur une civière" et s'est dit "qu'elle payait les sévices qu'elle avait fait subir à son corps". En effet elle a travaillé énormément pour devenir danseuse professionnelle. Il y a quelques temps elle a vu sa peau devenir "poreuse", elle était fatiguée avait soif... et une semaine après elle a fait un malaise. Elle a raconté comment une fois elle était au supermarché et d'un coup, son corps a commencé à trembler, elle ne sentait pas bien, il lui manquait du sucre... une seconde trop tard et elle était morte. En panique elle ne savait plus où était le rayon boissons, mais, son "petit ange" lui a rappelé qu'elle avait du yaourt liquide prévu à cet effet... elle a été sauvée cette fois là. Dans son malheur, cette jeune fille peux encore exercer son métier de danseuse, faire la fête (raisonnablement)... ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Les 2 hommes plus agés étaient dans un état plus grave, avec des lésions dangeureuses aux pieds, et la menace de l'amputation...
Le cas de la petite fille était poignant aussi, ses parents se demandaient ce qu'"elle avait fait au monde pour subir ça." Ils devaient être constament avec elle à contrôler son taux de glycémie... et comme en plus la petite ne parlait pas encore, ils devaient décupler leur attention à des comportements "anormaux"
C'est une maladie, "perverse". Soit on tient un dérèglement génétique de famille du pancréas qui fait que le sucre n'est plus traité comme il faut. Ce déreglement peut-être "réveillé" ou pas par l'hygiène de vie. Si les gènes sont nickels, c'est le mode de vie qui peut altérer cet organe. Résultat : une maladie qui couve et qui aparait sans crier gare...

Donc, les industriels de la bouffe et notre mode de vie n'y sont pas pour rien. La bouffe pré-cuisinée est pleine de sucre ou de sel pour relever le goût... ce qui donne soif, cela ne fait rien, ces mêmes industriels ont prévu le coup et fournissent eux-mêmes les boissons... c'est sympa, c'est comme si ton dentiste te pétait les dents pour te les soigner après...
Notre mode de vie peut aussi nous porter préjudice. Un repas vite avalé à midi ou/et le soir, plus le stress plus les pressions d'ici où là, le manque d'autodiscipline, l'ignorance, la négligence...

Je dis ça je suis pareil. Je ne refuse pas un bon gâteau, j'ai souvent mangé à la va vite un sandwich plein de mayo', été au macdo' plusieurs fois par semaine. Quand j'ai faim je mange, si j'aime un truc je me prive pas, je ne fais pas beaucoup d'exercice...
Mais je veux changer, me discipliner, j'y arriverais... je suis sûr que toi aussi tu as des efforts à faire...
allez j'arrête de dire, je vais faire.

mardi 15 mars 2005

L'autodétermination...

Non, je ne sais pas où je vais.
Eh oui, je commence un post sans savoir ce que je vais dire... Je peux parler d'un film ça se trouve...

Maria, pleine de grâce
J'ai beaucoup aimé ce film. J'ai été surpris d'ailleurs. Avant de le voir, j'en avais entendu parler, j'avais aperçu la bande annonce (je dis bien "aperçu"). J'avais compris :
L'histoire se déroule dans l'Amérique du Sud. Maria, l'héroïne, transporte de la drogue, enveloppée dans des capsules, dans son estomac en avion.
Je me suis dit : chouette il va y avoir de l'angoisse et du suspens.
Je croyais qu'en effet tout le film se déroulerait dans un avion, on verrait Maria suer toutes ses eaux, attirer l'attention... et à la fin elle livrerai la marchandise parce que tous les films finissent bien !
Que nenni !
En fait, ce film nous montre Maria, et un peu ses copain/copines, au moment où elle prend la "voie" qui va decider ça vie.
Don Corleone, personnage de Mario Puzzo dans Le Parrain, disait souvent (je cite de mémoire) : Il a toujours un évenement dans la vie d'un homme qui va décider son destin. Dans le cas de Maria c'est ce voyage. Je t'invite donc à aller voir ce bon film qui dépaysera la tête et fera du bien a ton cerveau.

Je m'en sors pas mal... je ne savais pas où je voulais en venir et je parle d'autodétermination, certes, à ma manière, par le petit bout de la lorgnette mais c'est déjà ça...