mercredi 28 février 2007

Les journaux...

Lu dans Du côté de chez Swann de Marcel Proust.

"[...]Ce que je reproche aux journaux c’est de nous faire faire attention tous les jours à des choses insignifiantes tandis que nous lisons trois ou quatre fois dans notre vie les livres où il y a des choses essentielles.[...]"

mardi 27 février 2007

"notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres"

Lu dans Du côté de chez Swann de Marcel Proust :

Mais même au point de vue des plus insignifiantes choses de la vie, nous ne sommes pas un tout matériellement constitué, identique pour tout le monde et dont chacun n’a qu’à aller prendre connaissance comme d’un cahier des charges ou d’un testament; notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres. Même l’acte si simple que nous appelons «voir une personne que nous connaissons» est en partie un acte intellectuel. Nous remplissons l’apparence physique de l’être que nous voyons, de toutes les notions que nous avons sur lui et dans l’aspect total que nous nous représentons, ces notions ont certainement la plus grande part. Elles finissent par gonfler si parfaitement les joues, par suivre en une adhérence si exacte la ligne du nez, elles se mêlent si bien de nuancer la sonorité de la voix comme si celle-ci n’était qu’une transparente enveloppe, que chaque fois que nous voyons ce visage et que nous entendons cette voix, ce sont ces notions que nous retrouvons, que nous écoutons.
"Vous m'avez dit souvent que la longueur des phrases de Proust vous exténue. Mais attendez seulement mon retour et je vous lis ces interminables phrases à haute voix : comme aussitôt tout s'organise ! comme les plans s'étagent ! comme s'approfondit le paysage de la pensée !"
disait André Gide à propos d'À la recherche du temps perdu. Et c'est vrai que je comprend mieux, j'en ai mal à la gorge !

lundi 26 février 2007

TO SMOKE AWAY MY PROBLEMS AND MY LIFE

Hier après-midi je me suis fait plaisir. J'ai été lire en bord de mer. Un bord particulier (celui ou je fus avec Jeeb et Lolotte cet été), il n'y avait personne. Seul au monde j'étais assis sur les marches du moulin à vent. J'entendais seulement le grondement des vagues qui se forment et qui se brisent contrent les rochers. Je lisais "Du Côté de chez Swann" de Marcel Proust.
Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire: «Je m’endors.» Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage: une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles Quint.
De temps en temps je levais mes yeux des pages et portais mon regard au loin, à l'horizon. Un cargo passait, je suivais sa course lente en rêvassant... J'étais bien.
Rien ne me rappelait le stress, la peine, les problèmes, l'angoisse... tranquille...

Puis sont arrivés des amoureux pour se bécoter...
J'étais de trop, mais je les enviais en même temps...

Je suis parti.

Il y a un an, à un autre bord de mer, je commençais "Voyage au bout de la nuit" de Céline... un autre style...

Ça a débuté comme ça. Moi, j'avais jamais rien dit. Rien. C'est Arthur Ganate qui m'a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi, un camarade. On se rencontre donc place Clichy. C'était après le déjeuner. Il veut me parler. Je l'écoute.


J'avais oublié comment c'était bon d'être juste bien.

dimanche 25 février 2007

Telle est la question...

Entendu dans The Sopranos (je ne me souviens plus de quel épisode)

[cette photo ne représente pas le moment de ce dialogue, normalement il est en face d'elle à 1m50]

Anthony Soprano, le boss de la mafia locale, est chez sa psy Dr Jennifer Melfi :

Tony : Vous savez où j'étais hier soir quand vous avez appelé ?... J'étais devant une maison de passe, pendant qu'un gars qui bosse pour moi était à l'intérieur en train de foutre une raclée à un mec qui me doit de l'argent. Il lui cassé le bras... Il lui a mis une balle dans les rotules...

Dr Melfi : Et qu'est ce que vous avez senti ?

Tony : J'aurais bien aimé être à l'intérieur.

Dr Melfi : En train de mettre la raclée ou en train de la prendre ?

jeudi 22 février 2007

L'amour c'est comme l'alcool,
plus on est impuissant et soûl
et plus on se croit fort et malin,
et sûr de ses droits.
(Voyage au bout de la nuit, Céline ; p.78, Folio n°28)
Le tout c'est qu'on s'explique dans la vie.
À deux on y arrive mieux que tout seul.

(Voyage au bout de la nuit, Céline : p.15, Folio n°28)

mercredi 21 février 2007

Tout ça parce que je suis un mec...

Ce matin, pour la deuxième fois cette année, j'ai sorti le costard-cravatte pour aller à un entretien d'embauche. Hier, le gars pris sur son jour férié (le jour de carnaval ici c'est férié) pour faire le point sur les réponses a son annonce. Je lui avais envoyé mon CV au début de février quand même !
Je suis arrivé pile à l'heure même si mon timing me permettait d'arriver 1/4 d'heure en avance. Il m'a dit que c'était à côté de l'Hôpital (Saint Lazare, ça s'invente pas). Grâce à internet j'ai pu me faire des repères, je n'avais plus qu'à suivre toutes les flèches indiquant le fameux hôpital puis je me retrouverais. Et v'la t'y pas que la dernière flèche m'envoie sur une rue qui débouche sur une fourche m'obligeant ensuite à suivre mon instinct ! hmmmm allez ! à droite ! oooof c'était bon...
C'est une vrai habitude ici, que les indications te laissent tomber au bout de quelques rues... C'est reservé aux gens qui savent...

Mais je m'égare (c'est le cas de le dire).

L'entreprise où je me rendais, je le savais, était en fait un magasin de panneaux solaires. Son gérant, le gars qui m'a reçu, avait la quarantaine et arborait le bouc brun pour compenser, sans doute, son absence de cheveux... Il était en jean+pull (pourquoi me suis-je donné tant de mal ?). Leur secrétaire-comptable va être en congé maternité à la fin du mois, et ils ont besoin d'une remplaçante pour au moins 18 mois, "ensuite on verra..."

J'ai bien dit remplaçante, j'étais le seul candidat masculin de toute la pile de CV qu'il m'a montré. Il m'a ensuite dit parlé des tâches à réaliser : réception téléphonique, saisie du courrier, facturation, saisie des devis, comptabilité... Il m'a ensuite montré le bon vieux Word 2000® en me demandant si je connaissais... puis un logiciel de compta qui ressemblait vaguement a Ciel®... Je lui ai répondu, en essayant de pas trop le vexer, que c'était du niveau du primaire pour moi, vu qu'en France j'ai commencé ma vie ouvrière à ce genre de poste... "Hmm en France, oui j'ai vu sur le curriculum" m'a-t-il réagi... Il m'a félicité pour ma qualité d'expression sans accent.

Il m'a ensuite dit que mon profil était intéressant MAIS que j'allais pas avoir le poste puisqu''il avait déjà choisi une fille qui était venue le voir la veille (hier donc). Il m'avait reçu parce qu'il était curieux de rencontrer le seul mâle de ses candidats et parce qu'il ne voulait pas être impoli... Puis il a bredouillé des paroles d'excuse et de "bon courage" et nous nous séparâmes.

Arrivé à la voiture je me suis débarrassé de la cravate et j'ai démarré direction Carrefour... pour distraire mes nerfs.

En tous cas c'était gentil de sa part, lui au moins il m'a répondu... La plupart du temps j'ai l'impression d'adresser mes candidatures à des poubelles lointaines...

Je disais plus haut que j'avais eu un autre entretien. C'était mi-janvier... entre mes problèmes de PC. En fait ce n'etait pas vraiment un entretien même si je l'ai compris ainsi. En fait j'ai mis mon costard-cravate pour aller faire la queue et remettre une lettre de motivation et un CV... qu'ils avaient déjà... toujours pas de réponse...

La patience.... la patience...

PS: le salaire chez le vendeur de panneaux solaires était d'un montant scandaleux (!!!) de 650€ !

dimanche 18 février 2007

Breath Me

Rien que pour la chanson ce clip de promo pour la cinquième saison de Six Feet Under.

Breath Me de Sia

samedi 17 février 2007

Le prof qui tue (2)



Jacques Lacan, "vous faites bien de croire que vous allez mourir bien sûr"
"A savoir que le langage ça n'a jamais... ça ne donne jamais... ça ne permet jamais de formuler que des choses qui ont 3, 4, 5, 10, 25 sens..." Jacques Lacan,

jeudi 15 février 2007

Voir l'argent comme un moyen et non comme une fin, ça calme.

Abd al Malik , La gravité

Total Rapia

Hier on apprenait les bénéfices record de la société Total. J'ai fait les comptes, 12 585 000€ ce ne sont que 8% du chiffre d'affaires (153 802 000€)... booooh c'est nul !

Aujourd'hui on apprend que dans le "Procès de l'Erika . Total nie toute responsabilité", "... le groupe n'entend pas reverser la moindre miette aux 70 parties civiles, collectivités bretonnes en tête, qui attendent du procès des indemnisations pour les dégâts de la marée noire de décembre 1999, dont le total dépasserait le milliard d'euros."

Ils auraient dit aussi en off : "Nous aussi on n'y a perdu avec le naufrage ! Tout ce pétrole à la mer, c'est du manque à gagner bande de ploucs ! Nous on fait des affaires, on en a rien à foutre de vos conneries."

Vive le Rien-à-Foutre décomplexé !

PS: Après avoir lu ma prose tu te dis que je suis qu'un gauchiste qui aime pas que les entreprises fassent des benefs. Bien au contraire, qu'elles en fassent du benef', mais qu'elles jouent pas les rapias quand les responsabilités ne sont pas clairement définissables... C'est comme si un bourgeois ne s'abaissait pas à ramasser les crottes faites par son chien sur la voie publique sous prétexte qu'il n'est pas le chien...

mercredi 14 février 2007

La vie sans amour est sans vie...



Nous y re-sommes, la Saint-Val', la fête des amoureux et des fleuristes.
Ma situation n'a toujours pas évolué depuis ce que j'ai écrit il y a un an :
JE NE SUIS PLUS AMOUREUX
Bon d'accord, j'ai eu un passage amoureux qui a duré quelques jours il y a quelques mois mais c'était voué à l'echec. Ce n'est donc pas une raison pour moi, encore une année, de fêter avec les couples du monde entier. Tant pis. Une autre fois. Bonne fête à vous les jeunes !

56, Rue de Varenne


Je me rendrai «Rue de Varenne»
En souvenir de ta mémoire
Car tu es celui que mon cœur aime
De l’aube jusqu’au soir

Mes yeux découvriront les paysages
Que tu as connus et aimés
Et je suivrai les sillages
Des chemins que tu as empruntés

Tu es la force qui m’amène
À aller toujours plus loin
Ma vie est devenu un poème
Semblable aux tiens

Mon existence entière a changé
Je vais désormais au bout de moi
Et dans tes vers chantés
Je retrouve candeur et joie

En marchant au bord de la Seine
Mes pensées vogueront vers toi
Et arrivé «Rue de Varenne»
Mon cœur ému te saluera

J’entreprendrai ce long voyage
Pour visiter les lieux
Où mon poète a vu ses dernières images
Et fait ses adieux

Aragon

mardi 13 février 2007

Conseils à un amoureux déchu

Entendu dans Six Feet Under S05E06 "The Rainbow of her reasons"

L'amour n'est pas quelque chose que tu ressens,
c'est quelque chose que tu fais.
Si la personne avec qui tu es n'en veut pas,
rends-toi service
et garde-le pour quelqu'un qui en veut.

lundi 12 février 2007

Les parasites...

Entendu dans Six Feet Under S05E11 "Static":

Nate, le frère de Claire, vient de mourir. Lors d'un moment de chagrin, Claire discute avec le 'fantôme' de Nate.

Claire:
[...] maintenant t'es de plus là putain ! C'est... c'est juste que...

Nate: Claire.

Claire: Quoi ?! C'est nul !

Nate: Arrête d'écouter les parasites.

Claire: Et ça veut dire quoi ces conneries ?

Nate: Rien. Ça veut juste dire que dans le monde, tout est comme cette... onde qui se déplace dans le noir. Mais tout. La mort, la vie, tout, tout est complètement envahi de parasites. Tu comprends ? Mais si tu écoutes trop les parasites, ça te bousille.

Claire: T'es défoncé ?

Nate: Oui, complètement.

dimanche 11 février 2007

Vous êtes un Wiinneur


Pour en voir d'autres ->clique ici

Carnivàle

[Mise-à-jour du 11/02/07: ajout de la bande-annonce en VF (même si le visionnage en VOST est souhaitable]

Hier j'ai fini le visionnage de la 2e et dernière (pour l'instant ?) saison de la série TV Carnivàle. Carnivàle est une compagnie de forains qui traverse l'Amérique dans les années 30. Il y a des manèges, des strip-teaseuses, des cracheurs de feu, une charmeuse de serpents, des cartomanciennes et aussi des gens étranges (femme à barbe, des soeurs siamoises, 'l'homme le plus fort du monde', l'homme le plus grand'). Tous ces gens sont dirigées par La Direction (que personne n'a jamais vu et dont on est même pas sûr de l'existence) par l'intermédiaire de Samson, un ancien 'nain de foire'.


Un jour ils rencontrent sur leur chemin, Ben Hawkins en train d'enterrer sa mère avant qu'on ne démolisse sa maison, et l'embauchent comme homme à tout faire (il monte et démonte les manèges, charge et décharge les camions...). Il ne parle pas beaucoup et a un sale caractère. Il a des rêves étranges et on apprend, en fin de premier épisode, qu'il a un pouvoir extraordinaire.
De l'autre coté des US, il un prêcheur méthodiste, le Frère Justin qui veut construire une église pour accueillir et diffuser la foie, surtout aux migrants. Il a lui aussi des rêves étranges et a, peut-être une connexion avec Ben).
Je ne peux pas en dire plus sinon je dévoilerai le suspens. C'est une série sombre (pour les longue soirées d'hiver au coin du feu). Son auteur a voulu créer une nouvelle saga épique à la Seigneur des Anneaux, mais en moins manichéenne. La réalisation est parfaite, les décors aussi. La couleur est charmante (au sens charmeuse) et les personnages sont attachants (et certains drôles).
Comme d'habitude chez HBO, il s'agit d'une série à couches avec plusieurs histoires qui se croisent et se décroisent, des secrets, des manipulations... et surtout une mythologie avec des avatars ayant chacun un pouvoir ou un rôle dans l'intrigue... je ne peux pas en dire plus... faut voir... chaque détail compte...



L'auteur avait prévu 6 saisons, pour 3 époques différentes, malheureusement cette série "n'a pas trouvé son public" et a été arrêtée au bout de 2 saisons. On a quand même beaucoup de réponses et enfin une vue d'ensemble de l'intrigue, mais il reste des zones d'ombre et des points en suspens... La chaîne aurait des projets de téléfilm pour raconter la suite mais ce n'est pas encore concrétisé...
A voir si on aime le réel peint avec du fantastique.

The Wire (sur écoute)

[Mise-à-jour le 11/02/07: ajout d'un récapitulatif de la 1ère saison]
Il y a peu j'ai commencé le visionnage d'une série télé policière qui a pour titre "The Wire", mot que l'on peut traduire par "fil" ou "câble", dans ce cas fil ou câble téléphonique, puisque le titre français est "Sur Ecoute".

C'est produit et diffusé sur la HBO aux US et sur Jimmy en France et ça en est à la 4eme saison.

Je n'ai, pour l'instant, vu que les premiers 13 épisodes.

Dans cette série on suit l'enquête de police de Baltimore. J'ai bien dit enquête, parce que, contrairement aux Experts, l'enquête ne se résout pas en 50 minutes mais en plusieurs épisodes de 58.

La première enquête consiste à écrouer une organisation de trafique de drogue dont on est même pas sûr de l'existence de son boss...


Avec ce format on a le temps d'installer les personnages, attachants, de décrire avec une certaine précision les méthodes et surtout les pressions de la hiérarchie, de la bureaucratie, des collègues et des citoyens... parce qu'au bout du compte, ce qui frappe le plus les "électeurs" c'est des photos d'une table sur laquelle sont déposées des liasses de billets, de paquets de drogue et des armes... ayant appartenu a un semi-grossiste plutôt que le démantèlement d'un réseau qui va du petit dealer-au politique qui prend des pourboires pour étouffer l'affaire...


On a aussi le temps de décrire "l'entreprise de dealage". Une entreprise avec ses "salariés", ses "clients", son "organisation", ses "fournisseurs"...

Bref, on prend le temps de comprendre, sans forcément excuser, et d'éclairer l'action politique en matière de justice et de lutte contre le crime...

Malgré les quelques moments drôles et les personnages attachants et touchants, le tout reste pessimiste et sombre...

vendredi 9 février 2007

I'm just saying you only get one life

Entendu dans Six Feet Under S05E11 "Static" :


Moi tout ce que j'en dis,
c'est qu'on n'a qu'une vie.
Il n'y a pas de Dieu, pas de règle,
pas de jugement
en dehors de ceux que l'on accepte
ou que l'on établit soi-même.
Et une fois que c'est fini, c'est fini.
Sommeil sans rêve pour l'éternité.
Alors pourquoi ne pas être heureux
tant que l'on est ici ?
Vraiment.
Pourquoi ?

Ma Vie digitale (2)

Gmail est enfin devenu parfait ! ou presque.

En tous cas, maintenant avec Gmail Fetcher on a la possibilité (pour l'instant avec l'interface en English US) d'"aspirer" les mails d'un autre serveur mail avec le protocole pop3... je peux enfin regrouper tous mes mails (j'étais chez Yahoo avant) ! Et comme chez gmail on a 2815Mo de place pourquoi se priver ?

jeudi 8 février 2007

Death Works Overtime

Debout : Brenda (gauche), Ruth (droite), Rico (au fond) ;
Assis autour de la table : Claire, Nate, David et et son copain Keith (dans le sens des aiguilles d'une montre)

Dans la rubrique "ce programme n'a pas trouvé son publique c'est pourquoi il est baladé dans la grille, diffusé dans le désordre et à des heures nocturnes sur des chaînes confidentielles en France", je te présente Six Feet Under (Six Pieds Sous Terre en français).

Le résumé de Wikipedia est très bien fait :

Créée par le scénariste d’American Beauty, cette série raconte le quotidien de la famille Fisher qui possède une entreprise de pompes funèbres à Los Angeles, Fisher & Sons.


L'histoire commence alors que la famille Fisher s'apprête à se réunir pour la fête de Noel à Los Angeles. Nathaniel Fisher, le père de famille se fait percuter par un bus et meurt sur le coup. Son fils aîné Nate, qui a fui les pompes funèbres pour aller vivre à Seattle, rencontre Brenda Chenowith en chemin et a une brêve aventure avec elle. Claire Fisher, encore lycéenne, conduit un corbillard repeint en vert et a la réputation d'être bizarre. Elle s'intéresse à Gabriel, un garçon peu fréquentable. David Fisher, le second fils, n'ose pas révéler son homosexualité à sa famille. Enfin, Ruth Fisher, l'épouse de Nathaniel, bien que prude et pieuse, entretient une relation charnelle avec Hiram, son coiffeur.

Lorsque Nathaniel Fisher décède, sa famille est désemparée et les rôles se redistribuent, les secrets sont mis à jour.

[...]

Loin d’être macabre, la série aborde, souvent avec une pointe d’humour noir, de nombreux sujets de société tels que :
  • l’amour, l’homosexualité, l’infidélité
  • les relations familiales,
  • la religion, le sens de culpabilité
  • la politique
  • l'éducation artistique
  • ... et la mort bien sûr.

Chaque épisode s'ouvre sur un décès (le « client » de l'entreprise Fisher & sons) : tragi-comique, violent et rapide, banal, accidentel, sans douleur, scabreux... Les auteurs se sont autorisés tous les registres, souvent en collectant des anecdotes tirées de la vie réelle.

Rico est l'employé des Fisher et deviendra leur associé par la suite...



Cet extrait démontre bien la loufoquerie qu'il peut y avoir entre des moments tristes, on nous montre la vrai pensée des personnages et c'est très drôle souvent...

Si t'as l'occasion hésite pas à jeter un oeil parce que les personnages sont attachants et non-manichéens... C'est à la fois dense et drôle.

Look Who's Back


Ça faisait longtemps que j'avais pas écrit dans le blog !

C'était la faute à mon ordi... enfin sa carte mère. Heureusement elle était encore sous garantie, mais les spécialistes en informatique (puisqu'ils en font commerce dans leur magasin) auxquels je l'avais acheté en septembre 2005 n'arrivaient pas à détecter le problème... un coup c'était le boîtier (50€), un autre coup c'étaient les jumpers qui étaient mal positionnés (10€ pour les replacer), après fallait voir le disque dur où étaient les systèmes d'exploitation (Xp et Ubuntu) que j'ai dû reformater et repartitionner de A à Zeu (heureusement il existe le Ubuntu Live CD incluant son Gparted qui m'a permis de faire toutes ces opérations sans perdre de données)... et puis finalement, les spécialistes se sont rendus à l'idée que le problème venait de la carte mère (niq' sa mère la carte !!). Comme à l'époque j'ai pris la carte la moins chère c'était très bas de gamme, du coup aujourd'hui on a du mal à la trouver. Le sympathique magasin était prêt "à me faire la faveur de remplacer l'ancien modèle (ASROCK) par un modèle plus récent équivalent et surtout d'une meilleure marque (ASUS). Vendredi en la plaçant dans le boîtier elle voulait pas démarrer... problème de boîtier ! un boîtier tout neuf !! j'ai dû attendre jusqu'à avant hier qu'ils reçoivent le boîtier, et surtout, je les soupçonne d'avoir tout fait pour pas avoir à me faire une "faveur" et ils m'ont mis une carte identique à l'ancienne... j'avoue, j'ai était déçu :-S ... c'est pas très commercial de leur part...
enfin bref, ça marche... pour l'instant :-)