lundi 30 avril 2007

La route qui mène en enfer est pavée de bonnes intentions

Entendu dans Oz S05E07 Good Intentions
"La route qui mène en enfer est pavée de bonnes intentions".
Voilà un truc qui t'embrouille le cerveau. Le bon côté de ma volonté est la route vers la damnation.
Merde !
Pourquoi essayer d'être un mec bien, alors ?
Et si les bonnes intentions mènent aux feux éternels, où mènent les mauvaises intentions ?
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M. et Mme Machin ont décidé de faire un régime.
Manger mieux, être en bonne santé, vivre plus longtemps.
Rien à redire.
Or les analyses montrent que le stress vécu par Monsieur en essayant de réduire son cholestérol peut faire autant de mal que le cholestérol lui-même. Le stress peut en fait faire augmenter son niveau de cholestérol.
Prenez ces produits faibles en matières grasses ou sans graisses.
C'est bourré de sucre, pour que le goût soit meilleur.
Alors pendant que Madame maigrit, son taux de sucre s'envole et elle risque le diabète. L'eau en bouteille.
Qu'est-ce qu'il peut y avoir de mauvais là-dedans ?
Les bouteilles, mon pote. 1,5 tonne de plastique est utilisée pour cela chaque année, ce qui veut dire plus de gaz toxiques dans l'air qu'on respire. Alors en voulant se mettre au naturel, en fait on se suicide tout en tuant la planète toute entière.
-
M. et Mme Machin, tous deux minces et sexy, se rencontrent, tombent amoureux et décident de se marier.
John achète un beau gros diamant pour le doigt de Madame.
Sympa, sauf que des gens en Afrique ont une vie de merde à cause de ces pierres précieuses.
Des hommes meurent tous les jours dans des mines dangereuses.
Des hommes meurent tous les jours dans des guerres civiles qui ont pour objet le contrôle du commerce de diamant.
Enfin bref, M. et Mme se marient et commencent à faire des mômes.
Merde, après tout, Dieu lui-même a dit à Adam et Eve de se multiplier.
Seulement on s'est multipliés au point de devenir parasites, six milliards et des poussières.
Je me sens moins à l'étroit dans ma cellule tout à coup.
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M. et Mme Machin élèvent leurs mômes pour qu'ils deviennent de bons citoyens.
Ils leur apprennent les lois du politiquement correct, à respecter les autres races, sexes, corpulences, les autres croyances.
Mais réfléchissez une minute. Est-ce qu'en montrant trop les différences à nos enfants, on ne plante pas la même graine de séparation ?
Est-ce qu'on rend les enfants aveugles pour qu'ils ne voient que nos différences et pas nos similarités ?
-
Donc, cette route vers l'enfer est-elle faite de bonnes intentions ?
Je ne dis pas de faire un détour, mais avant de faire le premier pas, réfléchissez aux conséquences.
Parce que le bien peut devenir le mal en un clin d'oeil.

dimanche 29 avril 2007

La liberté d'expression est indispensable,
au moins pour repérer les cons.

C'est ce que je me suis dit hier en entendant certains nostalgiques de l'ère Salazar
(le dictateur portugais pendant une quarantaine d'années) à la radio et à la TV.
Je suis sûrement susceptible d'être repéré à mon tour, mais pas là non

Don't Stand So Close To Me (2)

"Ce débat [Bayrou/Royal du 28/04/2007] a incarné, à mes yeux, le summum de ce que la IVe République avait de plus caricatural. Il est contraire à l'esprit de nos institutions. Le 1er tour existe pour sélectionner deux candidats et pour que deux projets se présentent aux Français. Ce débat a apporté du flou et de la confusion là où les Français attendent de la clarté. Les Français ont voté sans équivoque le 22 avril, ils ne doivent pas se laisser voler leur choix." (JDD, phrase mise en gras par moi)
J'ai maté le débat. J'ai bien aimé. C'était très éclaircissant. Il aurait dû y en avoir plein des débats comme celui-là (entre candidats, pas seulement entre "lieutenants") avant le 1er tour, les résultats auraient peut-être été différents. Les 2 ont discuté, ont convergé ou divergé. Ils avaient le temps de parler, d'être en désaccord sur des thèmes importants pour la "France d'après" : Économie, Institutions, Emploi, Europe...

Je crois, à mon humble avis, que ce débat (malgré les arrières-pensées des participants : l'une voulait montrer ces convergences avec l'autre pour avoir ses voix, l'autre voulait exister et afficher sa différence) était moins "contraire à l'esprit [des] institutions" que la pratique qui consiste, par exemple, dans le cadre des prochaines élections législatives, à ne pas présenter des candidats UMP dans les circonscriptions dont les candidats UDF soutiendraient Sarko. On ne gagne pas avec les idées mais avec son influence/sa menace...

Moins "contraire à l'esprit [des] institutions" que le fait de crier dans les couloirs d'une chaîne de TV publique Personne n'est là pour m'accueillir. Toute cette direction [celle de France 3], il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder.

Bien moins "
contraire à l'esprit [des] institutions" que cette autre pratique qui consiste à faire porter "une lettre à en-tête du ministère de l'intérieur" à un caricaturiste pour se plaindre d'un dessin...
On a peut-être pas tous la même idée sur "l'esprit [des] institutions".

"Les Français ont voté sans équivoque le 22 avril, ils ne doivent pas se laisser voler leur choix." Oui c'est vrai. Ils ont voté à 68,82% pour les autres candidats. À 44,44% pour les 2 candidats qui ont participé au débat "contraire à l'esprit [des] institutions". Il parait que vous étiez le bienvenu à ce dialogue... mais vous ne vous êtes pas donné la peine... Ça aurait été enrichissant, nouveau... Mais on peut pas rompre avec tout... pas avec les vieilles pratiques d'antan qui permettent de gagner "mathématiquement" et non pas sur le plan des idées et des projets... Vous préférez aller causer avec des journalistes pas très contrariants... D'ailleurs c'est pas leur faute, ce ne sont pas eux les stars... d'où l'intérêt des débats CONTRADICTOIRES...

Tu me diras. "Ça y est, tu t'en prends encore à lui". C'est vrai. Mais il cherche. Les autres ne sont pas irréprochables... Je le sais. Très souvent, quand ils m'énervent, je prends mon clavier pour écrire un billet en flammes et puis je le jette. Mais là, mais lui... il dépasse tout... Je ne fais que mettre des coups de poing dans la coque d'un porte-avions... C'est inutile mais ça défoule...

samedi 28 avril 2007

Old people are people too...



"I hope I'll die before get old"
Une reprise d'une vieille chanson des Who



Les mêmes qui ont fait ceci

que connaissent tous les fans des Experts...

mercredi 25 avril 2007

LOTR en VO

Le Seigneur Des Anneaux en VO

La reprise du siècle (3)

... le clip du siècle...

La reprise du siècle (2)

La reprise du siècle

Une chanson ridicule + une voix ridicule + un clip ridicule =

j'adore !!!!!! :oD

De l'inégalité...

Lu sur le blog Grabuge :
Quand on pense qu'il aura suffit de 30 malheureux à Virginia Tech pour reléguer les 200 morts d'attentats, le même jour, sur un marché de Bagdad dans le fin fond des nouvelles à la Une... 200 morts qui n'ont eu droit ni aux condoléances de la Queen, du Pape et encore moins du président iranien ! 200 morts qui n'ont pas fait l'info d'ouverture de tous nos journaux télévisés pendant 3 jours ! [...]
J'avoue, je me suis plus intéressé au cas de la Virginie qu'à celui de l'Irak... Il faut dire qu'en Irak, des bombes explosent tous les jours. Des morts et des blessés, il y en a tous les jours... à force on ne fait plus attention... c'est des chiffres...
Putain ! L'humanité n'avance pas... elle stagne ! Nous sommes toujours des barbares sanguinaires... mais entourés d'électronique. On est pas meilleurs que nos ancêtres du Moyen-Âge. C'est pas la peine prendre de grands airs... On est pas plus civilisés.

mardi 24 avril 2007

On ne gagne peut-être pas,
mais on s'assure
de ne jamais perdre.

dimanche 22 avril 2007

A moitié soulagés dans les urnes

Encore une fois j'ai eu du nez pour les finalistes... ;o)
Je serais bien emmerdé pour choisir...
ooof j'ai pas a choisir...
en tous cas c'est bien
ça fait plaisir de voir un si petit taux d'abstention
les gens se sont bougés
se sont exprimés massivement
j'espère que ça va vraiment permettre de changer de ère et d'air.
j'espère que les politiques ont compris le message de confiance
et qu'ils vont pas tout gâcher
et qu'ils vont faire au mieux
il n'y a pas d'excuse
il n'y a plus d'excuse
les gens prennent leur avenir en main
les gens prennent ceux qui veulent s'occuper de leur avenir au mot
au sérieux...
il y a plus qu'à !

samedi 21 avril 2007

Se soulager dans les urnes (2)


Alors comme ça cher citoyen français, demain tu vas "te soulager dans les urnes". La chance ! J'aurais bien aimé participer au changement de ère/d'air. Je n'ai pas le droit de vote en France, je n'y suis (malheureusement) pas (encore) mais j'ai observé la campagne (comme j'ai pu) dans la presse et les médias audiovisuels... alors voici quelques impressions en vrac :

§ Il y avait beaucoup trop de sondages. Ils auraient pu en faire moins avec des échantillons plus grands donc plus précis mais non... Ils appelaient un millier de personnes "représentatifs" qui cueillis à l'improviste dissimulaient ou disaient leurs véritables choix. Ensuite les "scientifiques" avec des "méthodes scientifiques" lissaient les chiffres pour qu'ils correspondent un peu plus à la/leur vérité. Exemple: 5% admettent voter FN mais après redressements "scientifiques" sa côte montait de 10 points. A l'inverse, d'autres, "sur-cités" voyaient leur côte diminuée. Tous ces chiffres aussi dignes de confiance qu'une prévision météo à 90 jours étaient affichés à la une des journaux au dixième près... Je suis pas contre les sondages, mais à titre indicatif seulement, pas comme information en tant que telle. Heureusement les sondages influencent pas les gens... ou alors si... ou peut-être pas... en tous cas ils influençaient les candidats qui nous sortaient des mesures du chapeau qui n'étaient même pas dans leur programme de départ... juste parce qu'un sondage "quali" disait que les consommat- euh les électeurs aimaient ça. Exemple, le sursaut patriotique...


§ Globalement les interviewers de l'audio-visuel étaient pas terribles. En gros, la majeur partie des questions tournaient autour des sondages, des réactions à une petites phrases, les mésententes dans le parti du candidat. Enfin c'était surtout le lot des "petits candidats". Besancenot a dû s'expliquer 40 fois sur le fait qu'il n'y avait pas eu de candidat unique représentant les "nonistes", Voinet devait réagir à Hulot... et puis, vers la fin il y avait une ou deux questions sur le programme. Le gars récitait sa dictée et "bye-bye". En revanche les "grands-candidats" avaient un boulevard devant eux. En plus ils avaient pas à s'expliquer tout le temps sur de vieilles histoires eux... Exemple les enquêtes du Canard sur leur patrimoine, n'ont donné lieu qu'à quelques questions timides et encore pas partout. Les gars (surtout 1) nous ressortait sa réaction indignée "c'est faux, blessant..." et on en parlait plus. Sachant que les disent que l'honnêteté et la transparence sont leurs principales qualités, on était frustré. Et puis le traitement était inégal. Exemple : quand Sarko disait un connerie c'était une "étourderie", quand Sego disait une connerie du même genre c'était la "BIG GROSSE BOURDE qui démontrait son incompétence totale". Je ne suis pas plus pour l'une que pour l'autre (quoique) mais tant d'inégalité ça se voit et c'est gênant. Ah et puis les "petits candidats" avaient le droit à des questions du style "qu'est ce que vous foutez là ? Vous allez pas gagner... Votre objectif c'est d'avoir plus de 5% c'est tout... pfff... vous appelez à voter pour qui au 2nd tour ?" c'est assez méprisant je trouve... rapport aux papouilles auxquelles avait droit Sarko. En fait non. Des fois les gars étaient un peu rentre-dedans avec lui mais pour montrer qu'il était solide... peut-être qu'ils trouvaient que les autres n'avaient pas à être autant mis en valeur... Bon, dans tout ce tas, j'ai bien aimé la série d'émissions Ripostes. Le mélange entretien intimiste puis questionnement en profondeur par des experts était très éclairant mais c'était malheureusement trop court.

§ Alors maintenant tu demandes sûrement vers qui irait mon choix... hmmmm il faudrait m'inclure dans la moitié hésitante... Une élection c'est un peu comme un entretien d'embauche sauf que le nombre de recruteurs est plus grand que les postulants. Et puis notre avis se fait d'après le CV (factuel) et ce qu'on ressent de la personnalité qui est en face. Donc entre un type hyper diplomé mais antipathique et un type moins diplômé mais qui convient mais plus sympathique on prendra le 2ème pour, par exemple, avoir une équipe qui s'entend bien. En fait il y en a 3 que je pourrais éventuellement pré-sélectionner (dans le désordre) :

  • Voynet parce que finalement c'est elle qui porte le programme qui regarde le plus devant en ce qui concerne LA BIG question du siècle pour nous et nos enfants : l'environnement. Un Président doit voir loin. Mais le reste de son programme et sa personnalité bof... mais pourquoi pas...
  • Besancenot : son envie "partager les richesses a lieu de la misère" est noble, urgente et j'adhère. C'est révoltant de voir des que des millions de gens vivotent avec moins du smic au nom de la compétitivité alors que certains boss ne se refusent rien (Forgeard, Bernard...). C'est révoltant de constater qu'au niveau mondial l'agriculture produit assez pour nourrir 2 planètes et il y a encore des millions de gens qui souffrent de mal-nutrition. Mais le programme d'Olivier pour y arriver, même s'il semble frappé au coin du bon sens (prendre aux riches pour donner au pauvres en gros) n'est pas faisable sans justement réduire les richesses... je pense. C'est un partage équitable des richesses qu'il faut pas forcément égalitaire... En revanche sa personnalité me plaît beaucoup. Il faudrait que la majorité des politiques aient son énergie, sa (quasi) absence de langue de bois, son indépendance, sa liberté et surtout ils devraient avoir un vrai boulot à coté. Besancenot, ça se voit, il fait de la politique par conviction, pour porter ces idées, pas pour en vivre, sinon il serait pas à la LCR. Bravo et pourvu qu'il suscite des vocations dans les autres partis. Bon, c'est vrai Voynet, Chivardi et Nihous ont un boulot à coté. Autant pour moi... Qu'on les voit plus ces "volontaires"...
  • Bayrou : lui c'est un cas. Il semble sympathique, cultivé et déterminé. Mais autant son idée de coalition, c'est tentant, autant ça promet un beau bordel dû au fait que les politiques sont habitués au dualisme. Je veux dire, un gars dont le parti est au pouvoir dira que du bien des actions de ses collègues ministres et députés, à l'inverse, s'il est dans l'opposition, il va trouver tout ce que fait le gouvernement nul (même s'il s'en fout ou en pense du bien). Maintenant essaye de faire bosser des gens qui se trouvent nuls... ça risque d'être un bordel sans nom. En plus le parlement est verrouillé vu que tous les partis et toutes les voix ne sont pas représentés ce qui serait possible avec la proportionnelle... ce serait le duel dans l'hémicycle... et puis, bon, Bayrou est-il vraiment sincère ? Et son parcours n'est pas contradictoire avec son "nouveau lui" ? Tu me diras "et les autres alors ?" C'est vrai. Je trouve donc, que parmi les gars et la fille en position (d'après les sondages) d'être au 2ème tour c'est lui le moins pire... un (bon ?) compromis... en gros il me faudrait un candidat hybride... donc ce serait pas un vote très exalté mais un peu genre "bof allez on verra bien..."
§ Certains penseront que finalement le vote c'est secret, dans l'isoloir et donc que je n'ai rien à dire... J'ai hésité. Mais je vois aussi un tas de gens avoir des opinions, la revue "The Economist" a même choisi son favori, alors pourquoi pas moi. Je ne suis pas enthousiaste, je ne milite pas, je force personne à penser comme moi... donc je le dis... comme ça... en passant...


§ Tout ceci dit, bon vote quel qu'il soit. Je vibrerai ici avec toi cher citoyen français, et pourvu qu'il n'y ait pas de frayeur du genre comme celle de il y a pile poil 5 ans. Je m'en souviens encore, j'en étais malade...


jeudi 19 avril 2007

When everything is going wrong
Quand tout va mal
And you can't see the point of going on
Et tu ne vois pas de raison de continuer
Nothing in life is set in stone
Rien n'est gravé dans la pierre
There's nothing that can't be turned around
Il n'y a rien qui ne puisse être retourné

Garbage
, Androgyny


mercredi 18 avril 2007

Corps, esprit. Corps, esprit. [2]

En parlant de "Corps, esprit", il y a 2 semaines, j'ai commencé à faire de l'exercice. Celui-ci consiste surtout à du jogging et de la marche. Il y a une semaine c'était plus de marche, aujourd'hui l'équilibre se fait jour après jour.

Le parcours est celui que j'empruntais pour à l'école en primaire il y a... 20 ans. Je me souviens qu'a l'époque j'étais très intrigué par ce qu'il pourrait y avoir derrière les hauts murs. Aujourd'hui je peux voir mais je m'en fous...

Comme toujours, on veut ce qu'on a pas et on néglige ce que l'on a...

J'aurais aimé l'avoir écrit

Va voter mais obéis, Corinne MAIER

Jeunes, allez voter. C’est un beau refrain, on l’entend souvent, ces temps-ci. Certains rappeurs s’y sont mis, Diam’s en tête. Leur sidérante naïveté est un peu désarmante. Elle appelle le sarcasme, mais je m’abstiendrai. Je suis très indulgente vis-à-vis de la jeunesse, je me souviens trop bien de la petite péronnelle que j'étais à 20 ans. De Gaulle disait que la vieillesse était un naufrage, moi je crois que la jeunesse est un ravage : devoir déployer tant d'efforts pour "s'intégrer", ce qui signifie décrocher un CDI d'employé de bureau, c'est quand même assez pathétique.

On vit dans un monde merveilleux, on peut penser ce qu’on veut, dire ce qu’on veut, voter ce qu’on veut. C’est postmoderne, on peut douter, on peut déconstruire. Génial, on est libre. Problème : on reste des esclaves. Non, la liberté de pensée n’est pas un antidote contre la servitude. En fait, elle en est peut-être l’un des moteurs. Pensez ce que vous voulez, mais obéissez. Votez ce que vous voudrez, rien ne changera.

Petite explication. Dire à quelqu’un « Ne pense pas, obéis » n’est pas très malin, ça risque d’énerver la personne qui pourrait se rebeller. En revanche, lui dire « Pense librement, mais obéis », ou « Vote, mais fais ce qu’on te dit », ça marche à tous les coups. Gilbert Keith Chesterton avait bien vu le potentiel antidémocratique du principe de liberté de pensée ; il écrit ces phrases coup de poing dans Orthodoxie : « Nous pouvons dire que la libre pensée est la meilleure de toutes les sauvegardes contre la liberté. Emanciper dans un style moderne l’esprit d’un esclave est la meilleure façon d’empêcher l’émancipation de l’esclave. Apprenez-lui à s’interroger sur son désir d’être libre et il ne se libérera pas ».

Jeunes de France, de Navarre et des banlieues, le jour des élections, restez donc chez vous. Tranquille, sans illusion. Avec un bon livre. La page imprimée est plus subversive que le bulletin de vote. Vous saurez choisir, je n’en doute pas.

mardi 17 avril 2007

Corps, Esprit. Corps, Esprit.

Entendu dans Oz S01E06 "To Your Health"



Le corps humain... C'est dingue. Constitué de ces cellules, ces neutrons, ces veines, toutes ces conneries ! Tellement de petites choses qui peuvent dérailler.
Ajoute à ça l'usure du corps, la drogue, l'alcool et le poulet frit. Si on tient debout et si on respire encore, c'est un miracle.

L'esprit est comme le corps. Constamment agressé. Par la peur, la haine, et notre vieille copine la solitude. Ces trucs sont aussi mortels que le cancer. L'esprit est comme le corps. Le fait que l'esprit survive, c'est un miracle.

Tous ces petits maux finissent par avoir un sens. Corps, esprit... Corps, esprit... Ils marchent ensemble ou ils marchent pas. Il faut prendre soin de son corps et de son esprit. Il faut aimer son corps. La plupart des gens détestent leur corps. Ton esprit doit aimer ton corps. Même si tu es gros, même si ça cloche, tu dois aimer ton corps. C'est la seule chose à laquelle s'accrocher. C'est tout ce qu'on a. Faisons un marché. J'aimerai ton corps si tu aimes le mien.

Une chanson qu'elle a quelque chose à dire


"Les conneries... quand on pense qu'il suffirait au gens de pas les acheter pour que ça se vend' pu"

lundi 16 avril 2007

Une sale habitude chez l'oncle Sam

Encore 2 fusillades dans des Universités U.S. ! Il y a au moins 20 morts...



Ojibwe Saying

Vu/Lu dans The Sopranos S06E04 The Fleshy Part of the Thigh


PARFOIS, JE M'APITOIE SUR MON SORT,
ET PENDANT TOUT CE TEMPS,
UN GRAND VENT ME PORTE À TRAVERS LE CIEL.
PROVERBE OJIBWÉ

vendredi 13 avril 2007

It seems like it was yesterday

Dimanche dernier a été bizarre. Je sais, j'ai mis le temps à raconter.
Je ne t'apprends rien. Des fois, quelques jours ou semaines après qu'on se soit blessés profondément on est obligés de se faire violence pour ne pas se gratter l'endroit de la blessure qui nous démange sans cesse. Si on se gratte, la croute de sang s'en va et on ressaigne. Quand c'est une blessure profonde on garde une cicatrice voire une petite douleur et on évite de toucher. Et puis le temps passe et ça ne fait plus mal malgré la petite marque ou cicatrice. On n'y pense plus.

En ce qui concerne les blessures au coeur c'est le même procédé.

Ce dimanche là (Pâques) je cherchais de vieux articles de journaux que j'ai imprimés et qui causaient de la série The Sopranos dont la 2ème partie de la 6ème saison commençait dimanche soir aux U.S. Je voulais me rafraîchir la mémoire, parce que mon cousin des U.S. va peut-être m'envoyer des k7 pour que je puisse regarder à mon tour ;op

Donc je cherchais la paperasse dans mon bordel quand je suis tombé sur l'agenda de 2000 (acheté 10 francs à ATAC) dans lequel je garde presque toutes les cartes postales et lettres que j'ai reçues. Une grande partie sont venues de gens avec lesquels je n'ai plus de contact parce que nos routes se sont séparées naturellement ou de force.

Notamment une personne, dont la séparation a été douloureuse. Ça a saigné longtemps quand j'y touchais je te le dis ! Cette croute est restée longtemps ! Les années ont tout fait disparaître de l'intensité de la douleur et j'ai pu relire les lettres et cartes postales sans contraction de diaphragme. La fille parlait de moi. Disait des choses que je n'avais pas écouté à l'époque tellement j'avais la tête dans le guidon. Très annonciatrices de ce qui se passe maintenant dans ma vie.

Je me suis senti, étrangement bien. Serein. Ses mots qui à l'époque ne m'ont pas touché, m'ont adouci près de 10 ans après.

Mais ce n'est pas tout, quelques minutes après cette lecture j'ai entendu à la radio Sweet Dreams repris par Marilyn Manson. C'est la chanson qu'on écoutait ensemble. On était des post-ados dépressifs c'est vrai.

Ce n'est toujours pas tout. L'après-midi je me suis rendu (encore une fois) en bord de mer. Mais un bord plus touristique (Esposende). Sur le chemin sur l'autoradio j'ai mis une autre radio, la RFM d'ici (une sorte de RFM française mélangée au soft rock de RTL2). Et qu'est-ce qui passe sur cette radio ? Que des tunes que j'écoutais à l'époque !
Il y avait entre autres les Fugees (Killing Me Softly With His Song), The Cardigans (Lovefool) et surtout The Texas avec leur Say What You Want, que j'aimais pas plus que ça à l'époque, que j'avais oublié et dont je ne peux plus me passer...



Sacré dimanche que j'ai eu là. J'étais revenu 10 ans en arrière. Le temps passe vite.
La marque est toujours là. Elle n'est plus douloureuse depuis longtemps, je l'avais oubliée.

mercredi 11 avril 2007

L'ennuie



Entendu dans The Sopranos S0609 "The Ride"

Tony Soprano, le big boss, est chez sa psy :

Tony : Partout, les gens font la queue pour ça. Les gosses, les adultes, toute la famille.

La psy : Pour faire un tour de manège...

Tony : Ils dépensent de l'argent pour avoir des nausées. Ils crient à pleins poumons.

La psy : Et pourquoi, selon vous ?

Tony : Ils s'ennuient.

La psy : Vous vous ennuyez ?

Tony : Si je m'ennuie ? On m'a tiré dans le pancréas, et je me suis rétabli. Mon cerveau a pas été atteint par le choc septique comme tout le monde l'avait prédit. Vous savez ce que j'en pense... Chaque jour est un don... C'est juste que... Pourquoi c'est une paire de chaussettes ? [silence] C'est une blague ! [la psy ne rit pas] Une blague ! [silence] Mais bon, qu'est-ce qu'on y peut ? C'est la condition humaine.

La psy : Quoi donc ?

Tony : J'en sais rien.

mardi 10 avril 2007

Ma vie digitale (3)

Il y a peu près un an je quittais les services Yahoo! pour d'autres. Mes mails sont chez gmail, mon calendrier chez Google Calendar, mes photos restaient chez Flickr (du groupe Yahoo!) et mes favoris chez del.icio.us (du groupe Yahoo! aussi) comme tu peux le voir sur le coté de ce blog. Mes feeds d'actu sont chez Google Reader (comme tu peux le voir aussi sur le coté du blog), et je n'utilise plus de page de démarrage personnalisée. En effet, avec Firefox, il est possible d'ouvrir son navigateur en affichant autant de pages de démarrage que l'on veut grâce aux onglets.

Tout marche très bien. Je ne regrette pas la migration.

L'autre migration que je ne regrette pas, c'est d'être passé il y a 3 ans à Linux. D'abord Mandrake (maintenant appelée Mandriva), et depuis sa version 5.10, Ubuntu.

Bon, rappel pour les débutants mais pas trop :
- Windows est un système d'exploitation des PC. Mais il n'y a pas que windows et les PC dans la vie,
- il y a aussi Apple et son Mac OS.
- Et quand on a un PC ou Mac et que l'on aime pas ou on n'est pas satisfait de windows ou Mac OS, on peut prendre Linux qui marche sur les 2 plate-formes. En plus si tu veux tester, tu n'es pas obligé d'installer, tu peux le lancer à partir d'un CD.

Mais attention 'Linux' n'est qu'une appellation générique. Linux est en fait un "noyau" autour duquel se collent des logiciels et des philosophies différentes correspondant à des besoins précis, ou des niveaux en informatique + ou - débutants ou avertis. Chaque assemblage est appelé distribution. Exemple, le mot voiture désigne généralement un engin motorisé à 4 roues (le "noyau"), ensuite il y a beaucoup de marques de voiture, de designs, de tailles, des sportives, des familiales... (c'est les distributions).

Ma distribution est donc ubuntu. Elle convient aux débutants et aux avertis. Il se trouve que j'aime bien bidouiller des fois, mais d'autres fois je veux juste cliquer sur la souris et voir la tache s'accomplir. Ubuntu, et plus généralement Linux, permettent ces 2 approches de l'informatique.


Avec, je peux faire tout ce que je faisais déjà avec Windows voire plus (le seul problème encore c'est de faire tourner les jeux sophistiqués), sauf que là c'est gratuit et à jour. Je change de version de Ubuntu quand je veux, de noyau quand je veux, ça me coûte pas un rond.
Ubuntu s'engage est faire une nouvelle version tous les 6 mois. La dernière est sortie vers octobre (la 6.10, année, mois) prochaine sort fin avril (7.04). Depuis février j'en utilise la version pré-pré-bêta (le brouillon) et je n'ai eu aucun problème. Pour un poste de "travail sérieux", il vaut mieux conserver la version stable, mais la version dite très, très instable fonctionne bien. Pour changer, je n'ai eu qu'à changer quelques lignes dans un fichier texte puis de lancer la mise à jour. Au bout de quelques heures, j'avais un système utilisable.
Maintenant, essaye de passer de XP à Vista aussi facilement, légalement et gratuitement ;o) Et puis je n'ai pas besoin de 4 go de mémoire ram, avec un double processeur, de la carte graphique dernier cri pour faire tourner mon Ubuntu. En revanche, même si je pouvais "légalement", techniquement je ne pourrais pas passer de XP à Vista sans mettre la main au larfeuil pour booster mon PC.

Bref, on a le choix, on est pas obligé tout le temps d'acheter ce qu'on nous vend.

Depuis 3 ans donc, j'utilise linux pour 99% de mes activités (je ne suis pas très joueur PC). Et depuis quelques mois j'ai la possibilité, grâces à VMware, de faire tourner mon XP sans quitter Ubuntu. Ce n'est, encore une fois, pas prévu pour le jeu, mais je peux faire beaucoup de choses facilement comme modifier le timing des sous-titres et encoder/décoder des fichiers vidéo. En mode plein écran, on y voit que du feu !!

Pour conclure, j'aimerais que ma vie réelle aille aussi bien que ma vie digitale :), mais enfin bon, on voit pas se plaindre, au moins je n'ai pas de contrariétés à ce niveau là. Si tout pouvait être si simple...

Au fait, sous linux, les virus ne sont pas très méchants, en tous cas, il y a peut-être qu'1/100000e de chance pour qu'un virus chopé sur le net puisse dégrader définitivement ton système. Je dirai même plus : je n'ai pas d'anti-virus "actif". J'en ai installé un, au cas où, mais je ne m'en sers pas. La classe hein !!! :-) Quant au pare-feu, il est inclus dans mon modem, mais linux a lui-même de très bon système de défense.

<>En plus, il parait (je suis pas sûr) que chez microsoft les serveurs importants tournent sous linux et Unix (le système pro qui a inspiré linux dans les 90's) parce que c'est bien plus fiable, gratuit et moins sujet à virus où à piratage ;op < / troll >

Update (10/04/2007) : Il est maintenant encore plus facile de gérer ses favoris avec Firefox et Del.icio.us grâces à une nouvelle extension très complète. On a accès à ses favoris instantanément de plusieurs façons sans être obligé de les importer périodiquement comme c'était le cas avec Foxylicious. Je ne trouve pas ça gênant de mettre mes favoris sur le web. C'est déjà sur le web !! Ça permet d'orienter ou de se faire orienter par les collègues navigateurs. Mais on est pas obligé de (tous) les montrer à tout le monde non plus. Je n'y trouve que des avantages à cette externalisation des favoris :
- on peut les retrouver sur n'importe quel système, n'importe quel ordinateur avec accès au net,
- en cas de plantage du système qui oblige á une formatation des disques et une réinstallation, on ne perd pas ses favoris si durement amassés (ça m'est arrivé souvent !)
- on peut, donc les partager avec les collègues, qui n'ont plus à chercher ce que tu as cherché avant,
- on fait une petite sauvegarde de temps en temps sur son propre disque on sait jamais yahoo pourrait fermer ;op

lundi 9 avril 2007

Curb Your Enthusiasm

Quelques moments de cette série... très drôle :

In a banal setting at an inconvenient time, would beauty transcend?

Le Washington Post Magazine s’est livré à une expérience très intéressante.

Ils ont demandé à un violoniste très connu, apprécié et primé (Joshua Bell que je ne connais pas :( ) de se déguiser en musicien de rue et de jouer à une sortie du métro de Washington à 7h51, heure de pointe.
D’habitude, on doit payer un minimum de 100$ pour entendre ce musicien jouer.
Là, Les gens avaient tout le loisir d'écouter pour 0$ pendant que les journalistes observaient...

1097 personnes sont passées.
Personne ne s’est arrêté. Ou alors pour déposer mécaniquement quelques pièces sans même avoir entendu une minute de la prestation.
D'autres interpellés ou/et charmés et qu’on voit sur les vidéos ralentir, consulter furtivement leur montre, et écouter quelques instants.

Le violoniste a ramassé 32 dollars en 43 minutes.

Le gars a pas joué des airs connus (entendus dans une pub) mais à ce qu'il parait 6 chefs d'oeuvre qui ont traversé les siècles et qui sont reconnus pour leur prestige.

C'est sûr, tout le monde n'est pas obligé d'aimer le classique. C'est sûr, tout le monde n'a pas le temps, et justement choisi le moment pour écouter la musique qui le transcende...

Mais quand même...

Qu'aurais-je fait si j'avais entendu Hendrix déguisé jouer génialement de la guitare dans un métro ?
Peut-être me serais-je arrêté, mais la vie quotidienne... ces engagements et ces exigences ont le don de nous coller à la terre...

In a banal setting at an inconvenient time, would beauty transcend?

.... no... :(

dimanche 8 avril 2007

Essayez d'être gentil...

Entendu dans "The Sopranos"
Adriana fait une crise de jalousie à son fiancé Christopher en rentrant à la maison après une sortie avec des amis dans un bar :

Adriana: Tu as dit qu'elle avait un beau cul !

Christopher: J'essayais juste de dire un truc gentil sur elle parce que c'est ton amie !

vendredi 6 avril 2007

Il n'y a rien de mal a avoir peur de l'obscurité.
Si on a peur de l'obscurité c'est parce qu'on a beaucoup d'imagination.
Ce qui compte, c'est de pénétrer
dans l'obscurité malgré la peur.
Lazaree, trouvé en attendant le sommeil... j'ai beaucoup d'imagination ;op

Si j'étais un Héros de ciné


Indiana Jones : 77%
Tu aimes l'aventure, et détestes le quotidien.
Hannibal Lecter : 76%
Néo (Matrix) : 75%
James Bond : 74%
Batman / Bruce Wayne : 74%
Eric Draven (The Crow) : 74%
Jim Levenstein (American Pie) : 74%
Maximus (Gladiator) : 71%
Forrest Gump : 68%
Tony Montana (Scarface) : 68%
Schrek : 67%
Yoda (Star Wars) : 66%

Quel héros de film es-tu ?

mercredi 4 avril 2007

Donnez peu à un être.
Il trouvera que c'est trop.
Mettez-vous à lui donner beaucoup :
il trouvera que ce n'est pas assez.

Ainsi s'expliquent la naissance
et la mort de toutes les affections.

L'amour commence par l'éblouissement
d'une
âme qui n'attendait rien
et se clôt sur la déception
d'un
moi qui exige tout.

Gustave Thibon, L'Échelle de Jacob

mardi 3 avril 2007

LA fille de 24

C'est Chloe o'Brian. Elle passe sont temps à faire la gueule et surtout à aider Jack Bauer à sauver le monde en tapotant sur son ordi.
Pourtant elle est jolie et apparement pleine d'humour, en vrai.

Les Sopranos en 7 minutes

Une petite vidéo faite par un fan résumant les 6 saisons de la série "The Sopranos".

Se soulager dans les urnes [2]

Bon résumé de la situation je trouve :
"La crise française, c'est son incapacité à s'adapter à la mondialisation, son inaptitude à redéfinir son pacte social, son impossibilité à préserver les éléments de solidarité qui font l'originalité des démocraties occidentales. La sécurité sociale et le système de retraites par répartition s'affaisse sous les déficits. Trente années de mauvaise gestion ont mis à plat les finances publiques alors que des services publics essentiels à la cohésion nationale, l'éducation, l'hôpital, nécessitent d'énormes besoins financiers. Ce sont ses impasses là qui minent le moral et obscurcissent l'avenir. Alors, on peut dire aux journalistes qu'ils sont nazes, on ne change rien au problème."
[sources : "Le blog de J-M Aphatie"]
Des problèmes dont les solutions ne tiennent pas dans un phrase slogan. Des solutions qui, si elles existent, doivent être expliquées et argumentées. Elles imposent des choix et des modifications de comportement presque radicales. Des remises en cause. C'est bien difficile pour les candidats d'expliquer sans endormir l'électeur. Alors, comme il faut quand même faire preuve de détermination et d'engagement, les candidats désignent du doigt "les jeunes-étrangers-clandestins-en situation irrégulière-de banlieue-qui portent une capuche-qui resquillent et qui font des conneries pour exister et faire chier leur monde" ou d'autres catégories de personnes comme étant LE problème important, alors que ce sont juste des symptômes visibles de la crise.

Je ne dis pas que c'est pas un problème l'insécurité et le resquillage... Ça fait chier tout le monde (et moi donc) d'avoir peur de faire attaquer et de respecter les règles alors que d'autres s'en sortent très bien en les transgressant... Mais, même si c'est chiant et injuste, ce n'est pas LE problème. Ce serait peut-être des conséquences de la crise décrite plus haut par JMA. Des symptômes qui se voient... Mais pour (faire semblant de) régler les problèmes l'insécurité ou l'immigration les candidats disent "je vais être ferme", "je vais être juste", "je vais être impitoyable", "blabla"... et puis on donne l'impression de s'en préoccuper.
Pendant ce temps là, le cancer des dettes et déficits ronge le pays jusqu'à ce qu'il implose. Va expliquer aux gens que le système est devenu fragile et ne tiendra pas le choc. Comment expliquer qu'il faut réduire des coûts de X pour renflouer Y sans faire de mécontents. Que la totalité de l'impôt sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette. Que c'est la deuxième dépense du budget après l'éducation, avant la santé. Que, théoriquement, tous les mois de octobre-novembre depuis des années, l'Etat commence à emprunter pour régler des dépenses courantes ( des salaires surtout)... jusqu'à la fin de l'année. Que tous les ans, les députés votent un budget déséquilibré, que tous les ans ils prévoient de faire des dépenses pour lesquels il n'y a pas d'argent. Ce ne sera pas tenable bien longtemps ! En plus c'est du gâchis.

En plus, l'autre BIG problème qui va nous péter à la gueule et imposer des changements radicaux pour le coup, c'est le dérèglement climatique. Il va s'imposer à nous avec son cortège de catastrophes et d'anomalies. Il sera trop tard. Y penser maintenant ça ne fait pas bander l'électeur. Il veut de la bouffe sur la table et être bien soigné... et il a bien raison... Et puis on a déjà du mal à financer le court-terme, on peut pas investir dans long...

Au bout du compte, à vouloir se cacher la vérité, à vouloir faire plaisir aux uns et séduire les autres sans parler de ce qui fâche, de ce qui couve... les uns vont être (encore une fois) déçus (les électeurs qui voient des promesses non tenues) les autres vont se griller encore plus auprès de ceux qui leur ont fait (un peu) confiance... Renforçant la crise, les clivages... entretenant le cercle vicieux...

NB: Peut-être qu'en tant que non-votant je devrais m'abstenir de parler de ça mais je peux pas, ça me fait de la peine de voir un tel gâchis des temps de parole à parler du vide, à réagir aux sondages et aux "trous d'air dans la campagne", de tracteurs et de petits drapeaux, les pour et contre les fraudeurs... J'en ai marre de ces annonces au compte goûtes d'éléments du programme juste pour faire des coups et exister. A sortir du chapeau des mesures du style le nouveau ministère de N.S., la suppression de l'ENA de F.B., les petits drapeaux de S.G.. Quand dans ce billet je cite Leonard de Vinci ""Une fois que vous aurez goûté au vol, vous marcherez à jamais les yeux tournés vers le ciel, car c'est là que vous êtes allés, et c'est là que toujours vous désirerez ardemment retourner.", mon "vol" à moi c'est la France. J'ai fait la connerie de la quitter. Je la paye bien cher. Je reviendrai. Alors cher citoyen français, ne gâche pas ta chance d'avoir un pays meilleur :-)

N.B.2: j'ai mis les initiales des noms des candidats pour éviter les spam dans les commentaires de la part des "enragés"...

lundi 2 avril 2007

Pourquoi est-il impossible de faire du bien à quelqu’un sans lui faire de mal ?
Pourquoi est-il impossible d’aimer quelqu’un sans le détruire ?
Amélie Nothomb, Mercure