mercredi 31 mai 2006

La tape dans le dos

Je l'ai souvent comparée
à un bombon hyper fort pour la toux
çui qui arrache et te donne une sensation
de fraicheur
qui désobstrue les naseaux
quand on peut plus respirer...
Encore aujourd'hui
elle me fait cet effet
même après toutes ses années
qui ne sont pas tellement
pas longues
mais assez
oui
je peux le crier
CRIER
Sabrina
la 'tite Bina
est le bombon
qui me dégage
la respiration

même par MSN
par e-mail
ou en pensée...

Des fois je la sens loin
pas dans son état d'essence de fraicheur Menthe-Eucalyptus
et ça me rend triste
non pas que l'effet chez moi est diminué
mais parce que je me sens impuissant
je suis pas à la menthe moi !
chuis un caramel qui colle aux dents moi !
ça peut faire plaisir
mais c'est pas ça...
j'aimerais connaitre les mots
l'attitude
idoine
celle qui désobstrue la respiration
je cherche
je trouverais
même si c'est que pour elle
la 'tite Bina

Bref
tous ces mots
pour dire, éh non je veux pas copier Lorie !
que les amis dans la vie c'est
comme les bombons à la menthe
on peut les aimer même quand on est pas
asphyxié

Bref
tous ces mots
pour dire, éh je suis pas Mini Vizir
que je fais mon maximum
pour te rendre la vie facile
même si
cette bitch de vie
n'en fait qu'à
son envie.

samedi 27 mai 2006

A Law Of Relativity

We worry so much.
Sometimes it seems that's all we do.
But in the end, it all gets washed away.
Everything gets washed away.


jeudi 25 mai 2006

Hurt

i hurt myself today
to see if i still feel
i focus on the pain
the only thing that's real
the needle tears a hole
the old familiar sting
try to kill it all away
but i remember everything
what have i become?
my sweetest friend
everyone i know
goes away in the end
you could have it all
my empire of dirt
i will let you down
i will make you hurt
i wear my crown of shit
on my liar's chair
full of broken thoughts
i cannot repair
beneath the stain of time
the feeling disappears
you are someone else
i am still right here
what have i become?
my sweetest friend
everyone i know
goes away in the end
you could have it all
my empire of dirt
i will let you down
i will make you hurt
if i could start again
a million miles away
i would keep myself
i would find a way

Johnny Cash, Hurt

mardi 23 mai 2006

Derrick, Episode 1, Livraison #1


L'autre jour, j'ai eu l'idée saugrenue d'écrire un épisode de Derrick. Je sais c'est pas très à la mode chez les jeunes de 27 ans, mais bon, c'était pour le fun, alors j'ai décidé de publier tout ça, en petits bouts. Je n'ai jamais regardé Derrick plus de deux minutes. Je ne sais presque rien sur cette série, sauf que c'est lent. Alors j'ai tout inventé, à partir de ce que je savais. Ça me donne l'occasion de m'exercer à l'écriture, j'aime bien ça. S'il-te-plait, public, soit indulgent.

La pièce n'est pas grande et est située au coin de l'immeuble du commissariat du village. Il y a deux fenêtres avec, le dos tourné à celles-ci, assis derrière leurs les bureaux, les deux inspecteurs, Stephan Derrick et Harry Klein. C'était un jeudi. Il était 13h30. Harry établissait minutieusement leurs demandes de remboursement de frais. Derrick crachotait sur un mouchoir en papier afin de pouvoir nettoyer ses chaussures en appuyant son pied sur le tiroir du bas ouvert de son bureau.

Le téléphone sonna. Dring!

Comme d'habitude, Harry répondit.

C'était Jeanine Toutevielle, épouse de Jacques Toutevielle, mère de Daniel Toutevielle.

La famille Toutevielle, que les deux inspecteurs connaissaient bien, habitait une fermette située à deux minutes de là. C'était très grave. Harry avait mis le haut-parleur, Stephan tendait une oreille attentive.

Ce matin, elle est entrée dans son champ avec le tracteur, elle est passée sur le corps d'une jeune fille dissimulée entre de hautes herbes.

"Ces petits cons inconscients, qu'elle criait la mère Toutevielle, ça passe ses nuits à se droguer en boite et puis ça s'étale n'importe où à ronfler !"

Harry lui a dit qu'ils arrivaient et a raccroché (et non pas l'inverse).

Stephan avait entendu toute la conversation et se dirigea vers l'armoire. Harry appelait une équipe technique du district pour recueillir des indices en les invitant à se rendre directement à la ferme des Toutevielle. Stephan mettait dans sa poche des gants et des sacs en plastique pour le cas où il lui faudrait, lui aussi, recueillir les indices sur place, et surtout pour le cas, où les Toutevielle auraient envie de lui donner des oeufs ou des saucissons ou d'autres produits frais comme il était habituel dans ces campagnes.

Harry et Stephan se comprirent sans échanger un seul mot. Ils travaillaient ensemble depuis trente et quelques années. Et surtout, ils étaient fâchés depuis trois mois et demi.

////////////

Le 24 décembre dernier, Harry, voulait joindre Stephan qui était en congé ce jour-là. Il avait appelé la maison - personne – puis le portable de l'épouse de Stephan, Alfreda Derrick. Ils faisaient ensemble les courses dans un centre commercial.

Alfreda entendait mal. Le bruit environnant, la faiblesse du réseau... toute cette agitation...

- Allô, madame Derrick !?
- Je n'entends rien. Je fais des achats avec mon mari... Rappelez plus tard ! criait Alfreda.
- Bon... je vais vous laisser faire vos achats... je rappellerai plus tard... au revoir ! raccrocha Harry.
- Quoi !? se choqua madame Derrick.
- Qu'y a-t-il ma chérie ? s'enquit Derrick.
- C'est un homme... il me... il m'a dit...
- Quoi ? Quoi mon amour ?
- Il m'a dit "et si je venais te lécher la chatte et que tu me pompais le dard" sanglota Madame Derrick.
- Qui t'a dit ça ? se préoccupa Derrick en prenant le portable.

Il tripota les touches... Il n'y comprenait rien à ces appareils, et puis tout ce brouhaha... la lumière... l'agitation... énervé il prit sa femme par la main et la traîna zigzaguant à travers la foule hystérique jusqu'à la sortie la plus proche.

Dehors, elle s'assit sur une borne, essayant de se remettre du choc.

Lui, après avoir chaussé ses lunettes, re-tripota les touches jusqu'à trouver la dernier appel.

RAPPELER

Harry décrocha. Stephan cria "Qu'est-ce qui t'a pris ? Comment tu parles à ma femme ?" Il n'avait jamais entendu son collègue crier, Harry. Jamais en trente et quelques années de partenariat. Ce n'était pas dans ses habitudes de crier, même avec les pires criminels. Mais là c'était sa femme... "Mais, Stephan, c'est moi, Harry ! Qu'est-ce qui se passe ?". Et l'autre de repartir de plus belle en déversant toutes les insultes qu'il connaissait et que nous n'allons pas reproduire ici. Il y avait des mots finissant en "ute", "tain", "ard", "aud", "on" et "je vais te défoncer ta petite gueule de merde !" jusqu'à ce qu'il essaye de raccrocher violemment. En effet, raccrocher au nez de quelqu'un avec un portable c'est bien moins spectaculaire que de poser énergiquement le combiné sur le support. Là il faut chercher le bouton, ça prend du temps, il y a un flottement... c'est moins radical. Un Clic! au lieu d'un Crack!

Le lundi suivant, ils se sont retrouvés au bureau. Harry voulut savoir ce qu'il en était, Stephan à re-déversé un seau d'insultes. Harry, après avoir tenté vainement de s'excuser, de défaire le malentendu (c'était le cas de le dire). Peine perdue, l'autre était buté, Harry a lui aussi envoyé des insultes, et des reproches. Les fois où Derrick enlevait ses chaussures à 21 heures après avoir parcouru à pied des dizaines et des dizaines de kilomètres à la recherche des témoins et des suspects. Les fois où Derrick se curait le nez en réfléchissant. Les fois où Derrick se coupait les poils du nez et des oreilles en période creuse. Les fois où il se tripotait l'entre-jambes au travers de sa poche pendant les interrogatoires... Les fois... les fois... Et puis ses lunettes trop voyantes avec leur monture épaisse d'au moins 2 centimètres et pleines de traces de doigts et de cils ! Pwa!

Stephan voulut lui aussi faire des reproches à son collègue mais ne trouva rien, à part sur la coupe de cheveux, et sa copine de 1978 "Une pouffiasse vulgaire, trop maquillée !!" qu'il disait.

C'était là leur première dispute en trente et quelques années. Il n'y a jamais eu de désaccord entre les deux. Harry ne s'est jamais plaint des "tics" de son partenaire, ni du fait qu'il gagnait plus que lui. Derrick, n'a jamais censuré le manque d'expérience de son collègue ou sa fougue. Pas une critique, pas un désaccord, pas une faute d'orthographe ou de syntaxe sur un rapport ou un P.V., pas un café trop chaud, de l'eau trop froide, un suspect mal appréhendé... rien, que dale. Il a fallut ce mal entendu pour qu'ils se confrontent... enfin. Le pire c'est que Harry voulait juste prévenir Stephan qu'il avait oublié son portable au bureau, qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète... Mais la relation a été altérée par ce moment de vérité. Ils n'ont pas été jusqu'à demander à être séparés. Ils ne se disaient que les choses utiles dans l'accomplissement de leur métier. Tout l'aspect personnel était gommé. Ils avaient mis dix ans à devenir de vrais amis intimes en plus d'être collègues de travail. Ils revenaient à la case départ, les sourires et amabilités en moins.

/////////////

Stephan monta le premier dans la voiture, regrettant déjà de s'être donné tout ce mal à nettoyer ses chaussures. Que de salive gâchée ! La campagne n'aime pas les jolies chaussures propres. Harry est allé déposer les demandes de remboursement des frais au secrétariat. Pour ne pas avoir à discuter de qui allait conduire ou pas, ils avaient décidé que Harry conduirait le matin et le soir, Stephan l'après-midi et la nuit, et ils inversaient l'ordre tous les mois. Cette pratique a subsisté malgré leur dispute. C'est aussi depuis leur dispute qu'ils décidèrent de mettre la radio, diffusant de la musique classique et des flash circulation, dans la voiture. Cela dit en passant, des flash qui n'ont pas grand intérêt en campagne. Ils parlent jamais du tracteur ou du troupeau qui bloque la route étroite quand on est pressé.

Ils ont parcouru la distance qui les séparait de la ferme des Toutevielle en trois minutes exactement. La bâtisse était ancienne. Devant, il y avait un petit portail en fer récemment peint en bleu, soutenu par deux colonnes d'environ dix centimètres d'épaisseur. D'un côté et de l'autre de ces colonnes il n'y avait pas la clôture qu'il devait y avoir. Une chaînette pendait sur la colonne de droite. Elle était reliée à une petite cloche située sur porche. Il y avait un petit chemin de terre creusé dans l'herbe entre le portail et le porche, à gauche il y avait deux autres petits chemins, plus étroits, creusés par les véhicules vers la grange. Dans la même direction, un peu plus loin, dans le champ de blé, on pouvait voir le tracteur immobilisé. A droite il y avait un chien, un bâtard attaché à une chaîne, qui avait comme niche, un baril de produit chimique désaffecté.

Stephan a tiré sur la chaînette deux fois. Gling!-Gling!-Gling-Gling! Jeanine et Jacques sont apparus sous le porche. C'est Jeanine qui salua les deux inspecteurs et les invita à entrer. Ceux-ci ont ouvert le portail et sont passés entre les deux colonnes.

Jacques avait les yeux vides. Il semblait sortir d'une immense beuverie. Mais vu son haleine, il devait y entrer plutôt. « Vous avez fait bon voyage messieurs ? demandait Jeanine, oubliant peut-être que seulement dix minutes s'étaient écoulés depuis leur échange téléphonique. »

Les inspecteurs ont fait un vague hmm-hmm, regardant vers le tracteur.

/////////////

La jeune victime s'appelait Gwendoline Viouable, fille de Tristan et de Marguerite (dite Maggy) Viouable. Son décès n'avait pas été provoqué par le passage des roues du tracteur sur son thorax, mais par une balle tirée dans son oreille. Elle avait des traces de liens sur les poignets. On a estimé à 22 heures de la veille l'heure du décès. Les Toutevielle étaient endormis devant la télévision “La 2 ou la 3 Daniel ?” se demandait Jeanine. “On rentrait à peine d'amener Daniel à la gare pour qu'il prenne sont train pour la capitale” ajoutait encore Jeanine. Définitivement, ce meurtre était mystérieux, si mystérieux qu'il n'était plus du ressort des deux inspecteurs. Ce fait allait leur épargner la tache difficile d'annoncer la nouvelle aux parents. Ils l'avaient fait trop de fois dans leur carrière.

Ils étaient en route vers la base dans leur voiture au son de la radio, quand ils ont été ralentis par une machine agricole très fumante. Ils faisaient du 20 à l'heure.

Soudain, un sourire commença à illuminer le visage de Harry. Stephan, quand il l'eût aperçu, il se demanda si c'était pour se moquer de lui. Déjà il se remémorait toutes les phrases qu'il avait prononcé dans les trois dernières heures. Se passait la langue sur les dents la bouche fermée, cherchant un bout de salade, se passait les mains sur le visage, sous le nez, à la recherche d'indices donnant lieu à moquerie. Il cherchait sur sa veste, son pantalon, sa chemise... ce qui pouvait donner lieu à ce sourire. " Il est en train de se moquer ce petit con " se disait-il. Puis, gêné, il tapota de ses doigts sur la cuisse pour accompagner le rythme de la musique. Et l'autre, Harry, de sourire, encore et toujours.

- Qu'est-ce qu'y a encore ? interrompit Stephan, allez vide ton sac !

- Rien du tout, se surprit Harry.

- Alors pourquoi tu rigoles ? Tu te fous de moi ?

- Meuh non, penses-tu, c'est intérieur, c'est à cause de mon chat.

- Qu'est-ce qu'il a ton chat ?

- Mon chat ? Bah mon chat va bien... enfin... bon, okay, se résolu Harry, c'est le moment des amours, et pendant toute cette semaine j'ai pu l'observer avec la Gwendoline, une femelle qui traîne dans le patelin, et un autre mâle. Bah mon chat c'est un looser ! Il perd toujours face à l'autre. Il passe son temps en retrait, à quoi... 5 mètres de l'accouplement, couché à chialer de frustration et de jalousie.

- Mouais, ça doit être drôle, acquiesça Stephan.

- Il est vraiment comme son maître mon chat, un looser !

- Ah bon ? J'ai jamais vu un type avec autant de conquêtes que toi.

- Tu parles ! Samedi je me suis fait plaquer par une jeunette de 30 ans ! Il est beau le Don Juan ! Trop vieux qu'elle a dit. Que 'je ne m'emboîtais pas dans son plan de vie' qu'elle a dit, en plus elle aimait pas ma fille... qui lui rendait bien, alors c'était vite réglé.

- T'étais plus avec Véronique ?
- Bah non on s'est séparés en janvier.
- Désolé, je savais pas.
- Comment pourrais-tu ? Enfin bref, je suis sorti avec cette fille, on s'entendait bien et tout, mais voilà... samedi dernier elle m'a laissé. Cela dit, je crois que ça m'arrange bien, j'ai plus trente ans, j'arrivais plus à suivre le rythme... Elle m'a laissé pour un type de son âge.
- C'est dur ça...
- Mouais, t'as bien de la chance d'être avec Alfreda !
- Et voilà c'est reparti !
- Quoi ?
- Je ne veux plus que tu prononces son nom ! Tu ne peux pas t'en empêcher de te moquer ! Tu sais que tu lui as fait du mal l'autre fois avec ta blague pourrie au téléphone ? Elle a passé un mauvais réveillon. A cause de tes conneries...
- Bon, on va se mettre d’accord, 1) si je t’ai appelé ce jour là c’est pour te prévenir pour ton portable, 2) si je devais lui faire un canular, je te mettrais dans le coup, 3) même si je voulais le faire seul ce canular, j’aurais pas laissé s'afficher mon numéro sur le portable comme un bleu ! Capiché ?

Et ce fut le dernier mot qui fut prononcé par Harry. “Capiché”

Ensuite, ensuite Harry a été interrompu par la balle qui l'a atteint à l'épaule après avoir cassé son carreau.

On l'a su 2 heures après, Stephan et Harry son décédés lorsque la voiture a percuté un arbre 50 mètres plus bas.

F I N

dimanche 21 mai 2006

You Live, You Learn...

Hier soir c'était l'eurovision. Parmis les candidats, les monstres Finlandais. Ils portaient des masques affreux et chantaient (criaient) un truc du genre... heavy-metal. A côté, VIrginie Poussin (j'ai oublié son nom, suis-je le seul ?) avec sa chanson écrite par Corneille étaient ridicules. Elle était pas la seule. Tous les concurrents l'étaient. Ils ont peut-être du savoir-faire... la voix est juste... les paroles riment... mais c'est d'un ennuie... Les autres concurrents, ne dépassaient pas Poussin... ou peut-être que oui... on s'en fout...
Ces finlandais, ces monstres, avec leur chanson qui dénotait ont tout ravagé...

Ils se sont dit, tant qu'à perdre, autant perdre avec classe, en étant différents, autant aller au bout de la démarche... présenter une chanson originale... ils ont écrasé la concurrence... ringardisé tous les gnians-gnians...

C'est une leçon de vie ! Dans la vie... tant qu'à faire... il faut proposer différent... si on peut... dans tous les domaines... y en a marre des moutons... de l'encadré... écrit sur la marge bordel ! en vert ! en rouge !

Cela dit, la chanson, en elle même, isolée, n'est pas originale... c'est un pot-pourri de tout un tas de chansons heavy-metal. Dans la soirée... au milieu de ces moutons... c'était la pépite...

Bravo les monstres finlandais !

jeudi 18 mai 2006

Est expert qui veut...

"Un chauffeur de taxi qui attendait tranquillement dans le hall de la BBC a été invité par méprise sur le plateau de télévision de la chaîne publique tout-info BBC News-24, qui l'a présenté comme un expert informatique et lui a demandé son avis en direct à ce titre.

La vénérable BBC, qui passe pour un modèle de rigueur journalistique, a dû présenter ses excuses à la suite de cette méprise.

L'homme a été invité par un producteur à prendre place dans un studio où la présentatrice d'une émission économique l'a présenté comme le patron d'un site internet spécialisé dans les technologies.

Interloqué au départ, l'"expert" ne s'est pas démonté et a répondu à une première question sur le litige commercial ayant récemment opposé le fabricant informatique Apple à la maison de production des Beatles Apple Corps.

Il a courageusement répondu à deux autres questions pointues sur le téléchargement de musique avant d'être remercié par la journaliste.

D'après Fleet Street, l'homme, qui s'exprimait avec un fort accent français, serait un chauffeur de taxi qui attendait benoîtement dans le hall son client.

"Nous nous excusons auprès des téléspectateurs pour la méprise et nous efforcerons à l'avenir de ne pas rééditer ce genre d'erreur regrettable", a déclaré une porte-parole de la "Beeb", qui affirme tout ignorer de l'identité exacte de son prétendu expert." REUTERS

Lors d'une émission ultérieure pour s'excuser de la bourde, un autre journaliste de la même BBC a dit de ce monsieur, qu'il avait été bon, que ses réponses étaient intelligentes... comme quoi, pas forcément besoin d'être expert pour donner son avis à la télé.

Voici l'extrait (regarde bien ça tête quand ont prononce son nom) :


Let's become a fourteen old teenager for two hours

Tu connais mon fanatisme pour la série "The Sopranos" malheureusement fort méconnue (ignorée par les programmateurs tv) en France.
J'en ai parlé dans mon site à l'époque.

Image
Silvio Dante
Image
Steven Van Zandt


Ce week-end j'ai découvert qui était l'acteur qui joue Silvio Dante (le bras droit du boss Tony S.), il s'agit de Steve Van Zandt l'un des pilliers solides de l'E-Street Band de Bruce Springsteen. Il a aussi fait ses propres albums et il produit d'autres chanteurs, des concerts...
Surtout, il est animateur de radio enfin DJ dans l'émission "Underground Garage". Le garage parce que c'est l'endroit de la maison, où un gars (ou une fille) se réunissait avec ses potes pour faire vivre un groupe de musique. Beaucoup de groupes sont nés dans un garage.

C'est dans cet esprit là que baigne "Undeground Garage", mélangeant du vieux et du jeune, tous les dimanches soir depuis presque 6 ans. Il s'agit d'émissions à théme, la dernière, par exemple :

Episode 210: Money Honey '06
You can't escape . . . You're helpless . . . You're paralyzed . . . You're doomed . . .Be afraid - be very afraid! The taxman cometh! Your only sanctuary is in the Underground Garage this week where we will be figuring out this whole money thing. Joining us will be the Dave Clark Five, The Pretty Things, the J. Geils Band, and the Hollies; New Music from The Len Price 3, The Vines, Soundtrack Of Our Lives, The Arctic Monkeys, The Buzzcocks, and The Raconteurs. Find out what Jeff Beck, Eddie Vedder, Peter Wolfe, Dee Dee Ramone, and Sonny Boy Williamson have in common! There's nowhere to run - believe me - if the tax man can find Al Capone he can find you! It's all about money this weekend in the Underground Garage . . .


Eh oui, c'est la période fiscale au U.S. en ce moment :op
Les précédentes étaient sur la Saint Valentin ("Saint Valentines Day Massacre"), New York, Noêl, Thanksgiving, les Rolling Stones...

Je t'invite a découvrir cet artiste drôle à la voix singulière sur son site et à écouter "Underground Garage" en ligne. Moi, personnellement, moi-même, j'en suis déjà accro.

dimanche 14 mai 2006

Indigence

L'autre soir (jeudi ?) vers 21 heures une douleur a violemment frappé mon crâne.
Je me suis couché, mais comme j'arrivais pas a dormir, j'ai mis la télé pour distraire mes sens... Il y avait dedans Supernatural, une série toute nouvelle qui va bientôt arriver en France, surement sur la 6. Bref, j'avais jamais vu, j'ai croisé des bandes annonces mais ça m'a pas trop convaincu... j'avais bien raison.
Le pitch : 2 jeunes parcourent l'amérique à la recherche de leur père, et chemin faisant ils aident des gens à se débarasser de forces du mal surnaturelles...
C'est classique, l'agence tout risque, K2000... à la sauce démoniaque.
Dans cet épisode il y avait un petit qui ne parlait jamais, qui passait son temps à dessiner, parce qu'il a été traumatisé par ce que la "bête" a fait à quelqu'un de sa famille. L'un des frérots justiciers, s'approche de lui dans un parc, où le petit exerce sa passion, et lui dit, en gros, "moi aussi j'ai soufert, dès que tu veux tu peux parler avec moi, je te comprends, je vais faire un dessin avec toi", le petit moufte pas, l'autre fait des gribouillis et repart, je me suis dit que le petit commencerait à parler. Non, il a suivit le frérot après avoir corrigé le dessin... Je savais bien que le petit aller bouger, c'était prévisible... Faut dire que la "bête" est très méchante. Elle passe par l'eau. T'as un type qui fait sa vaisselle et d'un coup son évier se rempli d'eau crade. Le type fout sa main dans l'eau pour essayer de déboucher et c'est là que le "truc" le choppe par le bras et le secoue, lui faisant frapper sa tête contre le robinet et le tuant... les images sont moches, pleine de gras, ou c'est les effets spéciaux qui sont pourris, bref, à la fin, je sais pas comment les frérots gentils ont fait pour arranger la situation, j'ai piqué un roupillon, le petit qui parlait pas, reparle, il est avec sa soeur et ils sourient, les frérots remonte dans leur tire et se cassent. C'est prévisible et trop basic. L'agence tout risque, à la fin de chaque épisode rigolait avec les gentils en disant ce qui était arrivé aux méchants et puis repartait en disant au revoir.
Et puis ces jeunes bellatres, tout propres et tout gentils... raaaahh je me suis pas autant ennuyé depuis que j'ai vu le déplacement de soeur Lucia vers Fatima ! Euh, ok, tu sais pas. Lucia, a assisté en 1918 à l'apparition de la Vierge Marie à Fatima (on y a construit la cathédrale pour le rappeler) acompagnée de ses cousins. Elle est décédée peu après le pape JP-II et sont corps, après avoir été enterré dans un cimetière à Lisbonne, a été déplacé à Fatima en janvier. Cette cérémonie a été transmise sur les 3 chaînes nationales, simultanément, pendant toute la journée. J'avoue, j'en ai vu 5 minutes. Les commentateurs, étaient fatigués. Quand il a commencé à pleuvoir l'un a dit : "Est-ce un signe". Bah bien sûr banane, on est en hiver, ça ne fait qu'une semaine qu'il pleut un peu tous les jours ! pffff on devrait interdire les directs plus longs que 3 heures à la télé, après les journaleux qui ont lu et relu leurs fiches n'ont plus rien a dire et disent n'importe quoi. Comme ce jour mémorable où un pont s'est écroulé au passage d'un car scolaire et provoquant des morts. Le journaleux, qui est là à brasser du vent depuis 3 heures, chope un petit, qui lui dit, qu''il a pas été à l'école ce jour là. Alors l'autre lui demande naïvement : "tu regrettes de pas avoir été dans le car ?" c'est dire le niveau d'humanité qu'il reste après plusieurs heures de direct. Tu comprends ce qui se passe avec Fogiel...
Ooooo la là, je me suis laissé dépassé par l'aparté.
Donc, Supernatural, c'est pas une série digne de ce nom, autant repasser les X-Files ou "Au delà du réel" ou "les contes de la crypte" Muhahahahahaha

vendredi 12 mai 2006

Always together...

Cette semaine j'ai appris le décès de 2 personnes qui ont compté dans ma vie. Certes, je ne les voyais plus beaucoup, elles avaient plus de 90 ans, mais quand même.

Bertelina
Ma mère a été abandonnée à l'âge de 2 ans avec sa soeur dans son jardin, par sa mère, qui quitta le domicile conjugal. Elles ne l'ont plus revue.
Leur père c'est mis en ménage avec Bertelina quelques années plus tard, ce qui été très mal vu à l'époque par ici. Bref, Bertelina, déjà maman de 2 filles, a élevé ma mère comme si c'était son enfant. C'est devenu ma grand-mère. Je ne l'ai connue que pendant 2-3 ans quand j'étais petit, en primaire. Des brouilles familiales débiles, puis mon départ en France en 1989.
Je l'ai revue une seule fois il y a 10 ans au marché, et en 2003.
Je suis d'un naturel timide, je pense, justement surement à cause de ses brouilles débiles qui se sont passées devant mes jeunes yeux. Peut-être que ça a cassé quelque chose en moi. Bref, chaque fois que je l'ai revue, j'étais à l'aise, déshinibé... Personne n'a compris, même moi. Il y a des choses qui se passent dans la tête des fois qu'on comprend pas. Tout comme le prince Albert de Monaco qui bégaie en français et pas en Anglais, sa langue maternelle...
Mardi, je l'ai vue étendue dans ce cercueil. D'habitude je fuis ce genre d'endroit. Je me sens mal. Je suis une petite nature. Ce jour là j'ai pu la regarder "en face", je m'attendais à ce qu'elle cligne des yeux. C'est idiot... J'y suis resté 1/4 d'heure... J'ai encore subit un changement de comportement en sa présence...

Carolina
Le lendemain des funérailles de Bertelina, j'ai pensé à Carolina, qui avait à peu près le même âge, 95 ans ce mois ci. Cet après-midi j'ai appris son décès.
Juste après la brouille familiale débile, on a déménagé. Parmi nos voisins, il y avait Carolina, une grand-mère de 75 ans avec qui je passais tous les après-midis en attendant que ses petits-enfants reviennent de l'école pour jouer. On parlait beaucoup. Je l'aidais dans ces taches...
Je ne l'avais plus vue depuis longtemps. Elle faisait la tournée de 8 enfants, où elle restait 1 mois ou 2. Je l'ai revue il y a un an. Elle a pris mes mains et m'a demandé pardon. Je ne sais pas pourquoi. "Pardon pour tout".

La mort, tout le monde va y passer, même nous, même moi. C'est la vie.

lundi 8 mai 2006

Lisboa

Hier, je me rendais pour la première fois de ma vie à Lisbonne. Comme on dit de Cosette des Misérables, adolescente se promenant dans la rue : "Jolie, mais mal mise".
En effet, j'ai trouvé que ça faisait pas trop capitale. Trop de maisons abandonnées. A l'arrivée, de l'autoroute, on voyait des habitations en taule "os bairros de lata". Les routes sont pas terribles. A côté de l'assemblée nationale, le coeur de la ville, il y avait des maisons très anciennes dont les cables d'électricité ou de téléphone ou d'antenne pendouillait, comme si c'était provisoire.
Malgré tout, il y a des bonnes vues sur le Tage ou sur la mer. On y voit de beaux bâteaux de croisière.
Mais, j'ai vu Paris. Et quand on a vu Paris, difficile de ne pas comparer...
J'y retournerai quand même !

samedi 6 mai 2006

Pourquoi devons-nous vivre ?

Après avoir dit "Pour que la vie ait plus de valeur. On ignore le temps qu'il nous reste. Alors, chaque jour est important." en réponse à la question "Pourquoi devons-nous mourir ?" je me dois de répondre, à toi bon lecteur, à la question inverse. Pourquoi devons-nous vivre ? "Devons" ?
Ma réponse sera désenchantée : pour perpétuer l'espèce mon enfant ! Pour passer le relais.
C'est tout.
Ami du "carpe diem", "cueille le jour" (c'est ça ?), tu peux aller le cueillir ! J'y crois pas à cette citation de film oublié. On ne peut pas que vivre au jour le jour. Les autres animaux le font. Pas tous, certains font des réserves de bouffe. Les humains peuvent pas... c'est humain.
On peut essayer de détecter ce qu'il y a de bon dans chaque journée, mais la plupart du temps on a le nez dans le guidon. On a bien en tête qu'on s'amusera le week-end prochain, les vacances prochaines... On pense à aller voir untel et telle autre... bref on prévoit de s'amuser tel jour... mais on s'amuse pas en vrai, pas tout le temps... "No you're not crazy, life really is this boring, scary and weird" (Little Steven)
Quoique, en écoutant cette belle chanson rock n' roll de Pearl Jam, World Wide Suicide, j'ai entendu cette phrase "Il fait des chèques, que d'autres paieront" en parlant de Bush. C'est vrai pour lui. Son bilan est très calamiteux. Mais, on peut aussi parler de l'humanité, celle des pays développés en tout cas. On dégaze en mer, terre, air... on enterre les déchets, on se dit que finallement faudrait, peut-être faire quelque chose pour laisser une terre habitable pour nos descendants, mais en fait, non. Faut menacer, tirer les oreilles, faut convaincre que ce réchauffemnt climatique est en grande partie dû à l'activité de l'Homme. Eh vas-y qu'on gaspille, qu'on salit. On verra plus tard. Le profit à court terme c'est ce qui compte, peu importe qu'on détruise des systèmes, des organismes. DU POGNON ! DU POGNON !

vendredi 5 mai 2006

Pourquoi devons-nous mourir ?


Pour que la vie ait plus de valeur.
On ignore le temps qu'il nous reste.
Alors, chaque jour est important.


mercredi 3 mai 2006

2 signes de confiance

  • Traverser une rue à sens unique sans regarder des 2 cotés,
  • Remplir sa grille de mots-croisés au stylo.

lundi 1 mai 2006

Art Mural

La fora armaste em duro mas aqui cagaste todo.
=> Dehors tu joues les durs mais ici tu te chies dessus.
Inscription lisible dans les W.C. d'un centre commercial, très fréquenté.