Affichage des articles dont le libellé est Politicus. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Politicus. Afficher tous les articles

mercredi 5 novembre 2008

Racial Barrier Falls as Voters Embrace Call for Change


A historic election
By ADAM NAGOURNEY
Senator Barack Obama was elected the 44th president of the United States, sweeping away the last racial barrier in American politics with ease.

BRING IT ON !!!

mardi 27 mai 2008

Tourisme Social

Son Excellence le Roi et Sa Reine sont allés là où on se lève tôt accompagnés de leurs courtisans.


Non c'était pas pour la télé ! Ils s y seraient allés de toute façon !!! Plus tard.... peut-être...
C'est aussi pitoyable/drôle que ces films SF où voit les trucages...

dimanche 10 février 2008

Quand il devrait regarder la lune, l'imbecile regarde son doigt

Alors comme ça on en est à révéler les SMS personnels qui n'ont pas d'importance !?

J'aurais préféré qu'on révèle ceux dans lesquels il dit :

"Marre 2 fer 2 la com', fo du contenu"
ou
"Fo vremt ke j'prene ma fonctº o serieu & ke je pense o lgterme"
ou
"Fo ke j'comence a m'OQP oci dé gen ki vote pas pr moi o lieu 2 lé exclure e stigmatiser ou den parler ke kan lé sondage son pas bon"

mercredi 5 septembre 2007

Il ne faut pas devenir ce qu'on reprocche aux autres d'être sous le prétexte de rendre justice

J'ai choisi, pour cette rentrée de parler d'un sujet léger... la peine de mort.

Je viens de finir la lecture d'un article dans The Economist sur le sujet intitulé "La vengeance commence à sembler moins douce", et où il est dit que les USiens "perdent leur appétit pour la peine de mort" sauf au Texas. Je trouve que c'est une très bonne nouvelle. Je suis contre la peine de mort. Je trouve qu'un groupe de "sages" (juges et jurys) qui se retrouvent autour d'une table pour décider de la mort de quelqu'un est aussi, voire plus, criminel, que l'acte du condamné. C'est un assassinat prémédité en fait, autorisé par l'État en mon nom... Je veux pas être pire qu'un criminel moi. Certains pro me diront "Tu dirais pas ça si la victime t'était proche !" Ce à quoi je réponds :

a) Tu ne dirais pas ça si le condamné t'était proche (je sais c'est facile) ;
b) heureusement, je touche du bois, je n'ai pas de proche dans ce cas ;
c) Et bien sûr si tel était le cas j'aurais envie de piétiner le coupable avec des chaussures à clous... mais comme tu te doutes, je ne serais pas dans mon état normal... et heureusement, je l'espère il y aurait des gens pour m'en empêcher, car comme je l'ai déjà dit c'est descendre au niveau du criminel... ce dont je me foutrais dans ma soif de vengeance... j'imagine aussi que, si j'étais témoin ou victime d'une agression, je ferais ce qu'il faut pour neutraliser l'agresseur... c'est de la légitime défense... c'est pas un meurtre de sang froid

D'ailleurs j'ai dit plus haut que je n'ai pas eu de proche dans ce cas, mais en fait si : il y a 20 ans, un soir, un de mes oncles a été tué dans sa rue par un autre type avec un fusil. Si j'ai bien compris, les deux avaient eu une querelle quelques heures avant sur la route. Mon oncle avait une petite moto et le gars une bagnole, j'imagine que mon oncle, qui était du genre à passer au bistrot après le boulot avant de rentrer chez lui, a dû faire une erreur de conduite et envoyer chier... Étant conducteur moi-même, j'apprécie pas ce genre de comportement mais est-ce une raison pour aller tuer le type devant chez lui ?

Mais je m'éloigne de l'article. J'y ai appris des choses :

a) Pour l'anecdote, "During the six years in which George Bush was governor, the state put 152 people to death. No other governor in America's recent history except his successor, Rick Perry, has overseen so many executions." ce qui veut dire, en gros, que Bush Jr est classé 2ème au top des gouverneurs USiens ayant "assisté" à des exécutions avec 152 morts, derrière son successeur à ce poste. Au Texas il y a eu 1000 exécutions depuis 1976...
b) Cette peine n'aurait pas d'effet dissuasif, en effet en 2005 il y a eu 46% de meurtres en plus dans les États où il existe cette peine que dans les autres. Le taux de meurtres au US est bien plus élevé qu'en Europe où cette peine a été abolie. D'après les études "approximatives" il y aurait moins de meurtres seulement dans les jours où on parle d'exécution et plus de meurtres dans les jours où il y a une grâce. Certes, les causes de la criminalité sont multiples, mais tuer les coupables n'empêche pas plus de meurtres...
En plus, le taux d'élucidation aux US ne serait que de 30%. Un père d'une victime d'un meurtre non élucidé dit même qu'au lieu de dépenser des millions pour soutenir cette peine vaudrait mieux mettre des moyens pour choper des coupables...
c) L'argument qui pourrait favoriser cette peine serait financier, en effet les gens ne veulent pas payer des impôts pour entretenir des prisonniers à vie... alors pourquoi pas s'en débarrasser... sauf que une peine de mort est plus chère qu'une peine de prison à vie. Chaque cas coûte, au minimum 2 millions de dollars car, alors que pour un prisonnier il suffit juste de le nourrir et le garder, dans le cas des condamnés à mort il faut des bataillons d'avocats pour plaider la cause pendant des années car les systèmes d'appel sont de plus en plus étendus par peur de tuer des innocents (ce qui arrive encore...). Un gouverneur dit même que "depuis 1978 son État a dû dépenser 22 millions de dollars pour les cas de peine de mort." Avec cet argent il aurait pu engager des policiers en plus, traiter plus de toxicomanes, bref investir dans des politiques qui ont vraiment fait leurs preuves en matière de prévention...

Comme tu vois, c'est pas forcément les solutions les plus simples qui marchent le mieux. Ce n'est pas seulement celles qui plaisent au plus grand nombre parce que populistes qui sont les plus efficaces... Malheureusement, certains dirigeants (suivez mon regard sur l'un d'eux en particulier ;) ) ne sont d'accord qu'avec le plus d'électeurs possible... Pour réussir cela il faut être généraliste, simpliste, sans fond... pour ne pas passer pour un intello qui réfléchi trop sans agir...

Un petit ajout, j'avais prévu de parler de cet article dès samedi dernier, bien avant les affirmations du père d'une victime reçue par Nike Tsarko auquel il aurait dit être d'accord avec la peine de mort pour les pédophiles... Mouais, si tel est était le cas, ça m'étonnerait pas de lui tiens... Comme je l'ai déjà dit, ce type ne révèle aucune de ces convictions (en a-t-il ?) sauf si c'est les mêmes que la majorité des électeurs... C'est son défaut, s'attaquer au plus petit nombre en s'assurant qu'il a le soutien du plus grand... c'est courageux hein !? Et puis c'est plus facile de dire "on va retenir les pédophiles après leur peine pour les soigner" que de dire "Des lois existent depuis longtemps pour soigner ce type de prisonnier pendant leur peine, malheureusement on a pas investi dans les moyens et le personnel pour faire face à la totalité des cas, d'où qu'un prisonnier libéré sur parole qui devrait être suivit au jour le jour n'avait pas eu de RDV avec la police avant un mois après sa libération..."

mercredi 22 août 2007

Si c'était que des chiffres...

Lors d'une visite à la préfecture de police de Paris, le ministre de l'immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux, a affirmé mardi 21 août être "légèrement en dessous", de l'objectif 2007 de 25 000 reconduites à la frontière d'étrangers en situation irrégulière. "C'est pour cela qu'il faut redoubler d'efforts pour interpeller les personnes en situation irrégulière", a ajouté Brice Hortefeux.
Il a ainsi exhorté le nouveau préfet de police de Paris, Michel Gaudin, à "augmenter de façon significative le nombre d'interpellations d'étrangers en situation irrégulière", rappelant que l'objectif de reconduites à la frontière était fixé, sur Paris, à 3 680 pour l'année 2007.
Le ministre estime que l'entrée dans l'UE de la Roumanie et de la Bulgarie a "compliqué la situation", les "éloignements" de ressortissants de ces pays représentant, avant l'adhésion, quelque 30 % du chiffre total. (Le monde)

Que 25 000 ? Pas 250 000 ? Allez 2 500 000 ! Dommage. Faut bien les expulser- euh "éloigner" tous ces noirs, ces arabes et ces chinois... non qu'on reste entre gens bien et sérieux et blancs surtout ? En plus ont le voit qu'ils sont étrangers pas besoin de les marquer comme avant, donc c'est facile des les interpeller. Je suis pour leur expulsion moi. Il font qu'égorger leur moutons dans leurs baignoires accompagnés de toutes leurs épouses, voler dans les magasins, brûler les voitures de leurs voisins, travailler au noir dans des ateliers clandestins 24h/24h, 7/7... C'est dommage qu'on puisse pas expulser les gars de l'est vu que c'est que de voleurs de parcmètres ou des macros... Si même qu'ils l'ont dit dans le Droit de Savoir...

Bon j'arrête de faire le raciste de base. C'est du sarcasme. Entendre ce ministre, dit Républicain, parler avec un tel cynisme d'Humains à EXPULSER (oui c'est le mot) ça m'énerve. On est au XXIème siècle, dans le "pays des Lumières, des Droits de l'Homme et de la Liberté". C'est des gens ! Papiers ou pas papiers ! Ils existent. Ils sont venus en France avec l'envie de s'en sortir, de réussir, parce qu'ils croient, eux, que "tout est [y] possible" contrairement à beaucoup de ceux auxquels ce slogan était destiné. Ces gens (c'est criminel ?) ont pris des risques à travers ciel et mer, quitté leur famille à la recherche d'une vie meilleure et ils sont traités comme du bétaille !

"Oui mais la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, il n'y a pas d'emplois ni de logements pour tout le monde"
Est-ce que de la "misère" ? Ou une opportunité ? Le 1er mi-nistre avait bien, à une époque, fait une loi qui porte son nom pour sauver un système de retraites "condamné". Il n'y aurait pas assez de cotisants pour tous les bénéficiaires. Et le rapport va aller en se réduisant. Ces "criminels", ils aimeraient bien le devenir des cotisants... Ils ont fait des milliers de kilomètres pour gagner plus donc travailler.

"Oui mes les étrangers ne sont là que pour les allocations"
Sûr ? Quand bien même il y en aurait, il n'y a pas que des étrangers. qui aiment se la couler douce...
Et puis je croyais que le grand timonier-heu le Président avait embauché Martin H. dans son gouvernement justement pour le laisser mettre en place ses idées. Celles-là même qui visent à réduire l'"assistanat" intelligemment à savoir optimiser les aides sociales de façon à ce qu'elles soient à la fois suffisantes pour survivre et en même temps assez faibles pour que bosser vaille la peine. Malheureusement, on préfère mettre le paquet sur des réformes fiscales destinées aux plus riches (13 milliards d'€) au lieu d'investir sur cette optimisation des aides sociales qui serait bien plus efficace et urgente pour "gagner plus" en travaillant (25 millions d'€).

Bon d'accord le grand chef veut choisir ses étrangers (d'ailleurs son père aurait-il été choisi ?).
Bref, ça me rappelle des images du début du siècle dernier, sur lesquelles ont voit un colon se passer devant des colonisés nus en examinant leur bouche... J'exagère peut-être. Je fais trop facilement des rapprochements à des périodes obscures mais c'est pourtant ce que ce vocabulaire d"'objectifs", de "rendements", rapporté aux gens à dép-euh "éloigner" qui me le rappelle. Peut-être vont-ils demander à Airbus de construire des avions plus grands ou de les adapter pour transporter plus de monde pour rentabiliser tout le carburant...

Tout ça pour dire que cette façon de parler de façon décomplexée et méprisante des gens juste pour montrer ses muscles à une partie de l'électorat en pensant aux échéances électorales prochaines me choque.

mercredi 27 juin 2007

C'est juste le fruit d'une imagination fertile... (?)

J'ai fini la (re)lecture de 1984 le roman écrit par G. Orwell en 1948 (tu vois, 1948->1984, 48->84 !!).

L'auteur imagine un pays au régime totalitaire idéalisé et dirigé par Big Brother, le chef du Parti, en s'inspirant du stalinisme et du nazisme mais en 1984.

Il y a partout où on peut des affiches avec une photo du Big Brother et l'avertissement "Big Brother vous regarde" ou des slogans du Parti.

Les gens sont surveillés tout le temps à travers un "télécran", des espions et des contemporains à la dénonciation facile. Leurs faits et gestes sont sous contrôle ainsi, et surtout, que leurs pensées.
Ce télécran diffuse aussi, jour et nuit des programmes, des messages et des musiques choisies par le parti. Par exemple, le matin les gens sont réveillés par leur télécran qui impose aussitôt de faire des mouvements de gymnastique, la journée, entre deux chansons il y a un flash d'infos pour louer les valeureux soldats qui ont été encore une fois victorieux sur l'ennemi...
C'est une société de pénurie qui est en guerre tout le temps (ou peut-être pas).
Les gens peuvent se défouler pendant les minutes ou la semaine de la haine, contre un ennemi/traître au régime Goldstein que choisi le parti. Ils vont dans une salle, et l'image apparaît sur un écran. Les gens sont obligés de crier des insultes et de cracher sur l'écran. Des espions sont dans la salle, celui qui n'est pas convainquant dans ça haine peut être embarqué...

Le héros du roman c'est Winston. Il commence à se poser des questions, de douter de l'existence même de Big Brother ou de son ennemi juré Goldstein, des guerres... Il a conscience qu'il peut être "vaporisé" (éliminé) à tout moment. Il a pour métier la correction de l'histoire, c'est-à-dire que par exemple si Tartampion était décrit dans les livres d'histoire ou dans les journaux (officiels) comme un grand ami du peuple, donc de Big Brother, et loué pour cela et puis qu'un jour il n'est plus en odeur de sainteté, Winston et ses dizaines de collègues ont pour mission de corriger les vieux journaux en éliminant l'existence du type ou en en faisant un ennemi éternel. Les gens se souviendront peut-être de Tartampion en bien mais au moment d'argumenter les preuves seront modifiées...
Il faut aussi corriger les prévisions du Parti comme par exemple les chiffres de prévision de fabrication de lacets : on avait prévu 1000 mais comme la réalité (??) c'est peut-être 500, on corrige la prévision à 500 ou 400... pratique... Le parti a aussi des machines qui produisent automatiquement à la chaîne des romans, des chansons "bonnes" pour le peuple et aussi le matériel porno censé être interdit...

Enfin il y a le Novlang, à savoir la langue inventée par le parti pour les productions officielles qui deviendra la langue de tous les jours pour tous. Sa particularité : tandis que certaines langues s'enrichissent de nouveaux mots pour décrire un monde et des pensées de plus en plus compliqués, le novlang a pour but de réduire le nombre de mots à l'essentiel pour éviter la nuance et surtout pour que toute réflexion soit découragée/éliminée.
Que les gens croient ce que dit le Parti n'est pas suffisant, il faut qu'ils en fassent leur vérité. Si le Parti dit que 2+2=5, c'est ça, c'est pas ce qu'on te fait croire... c'est ce qui est... il n'y a pas d'autre réponse possible... il y en a jamais eu.

Ce n'est que de la fiction ! Ça n'existe pas. Personne est surveillée, personne a envie de dénoncer personne, personne ment... tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil...
En lisant ce livre on joue à se faire peur.... hum... restons vigilants quand même...

C'est un livre à lire, surtout en ces temps de resucée de Loft Story (de chateau de la Star Ac', de Nice Popole et des Fuckataires) avec Secret Scorie. Ça fait un carton d'audience. C'est un concept inventé par les gars d'endemole qui a pour nom original BIG BROTHER. Les gens sont si lobotomisés, leur cerveau est tellement disponible qu'ils ne connaissent plus la valeur des mots et des concepts. Ou alors ils s'en foutent... Peut-être qu'il faudrait une émission appelé Goulag ou gestapo pour scandaliser ces téléspectateurs abrutis (oui je choisi ce mot) à moins que...
Ah oui, je me souviens, quand y avait Putain-Express sur la 6 les candidats avaient l'habitude d'insulter les autochtones parce qu'ils étaient chinois ou russes et que malgré toute leur bonne volonté, ne comprenant pas la langue, ne savaient pas comment aider ces touristes (touristas ?) qui jouaient à ce faire peur. "Qu'est ce qu'ils sont cons !" râlaient les candidats malheureux. Personne s'offusquait. Il a fallut qu'ils maltraitent des chèvres ou mangent du chien pour que ça se scandalise dans les chaumières et que la SPA réagisse. Faut maltraiter des bêtes ! Des chiens ou des chats de préférence...


Quant à moi, comme tu peux le deviner, je fais un rejet physique, je peux pas voir ces conneries.

J'étais parti d'un chez d'oeuvre et je termine en parlant de détritus. Il y a pourtant des liens. On a juste remplacé "télécran" par "chaîne commerciale". Je suis injuste ?
Hmmm La télé doit être l'appareil électroménager qui reste aussi longtemps allumé que le frigo. Ça passe des pubs pour te dire ce qu'il faut acheter, choisi dans l'actualité ce qui doit être important à retenir (le Moyen-Orient plutôt que le Darfour, le mauvais temps plutôt que l'économie...), ça diffuse des séries aux histoires archétypes qu'on dirait écrites par un programme informatique, pareil pour la musique... que de la soupe à de rares exceptions près. Ils ont le pouvoir de fabriquer puis de brûler une idole... bref... c'est fait pour louer de la place de cerveau disponible aux publicitaires... c'est pas loin de 1984... Sauf qu'il n'y a pas un seul Big Brother mais plusieurs Small Brother qui ont intérêt à diviser, "créer" des ennemis communs...
Il n'y a pas que la télé mais c'est un bon véhicule pour diffuser consciemment ou pas une certaine forme de propagande...

J'exagère peut-être. Les gens ont le choix de ne pas regarder... il y a une liberté de penser... de s'instruire (en occident en tous cas)... contrairement à ce qui se passe dans le pays de Winston... malheureusement ils exercent très peu ce choix...

jeudi 21 juin 2007

Et dire qu'on pensait qu'elle était bien la seule à y croire... sans grande conviction...

«Par exemple, le Smic à 1.500 euros brut dans cinq ans, qui est une idée phare de Laurent Fabius, ou la généralisation des 35 heures, sont deux idées qui étaient dans le projet des socialistes, que j'ai dû reprendre dans mon pacte présidentiel et qui n'ont pas du tout été crédibles. [...] Moi-même j'avais un doute là-dessus ». (S.R., Nouvel' Obs)


Hmm c'est bien de l'admettre mais bon... et si elle avait été élue ? Elle serait bien emmerdée pour tenir ses promesses... Et dans le futur ? Il va falloir faire le tri, essayer de deviner, ce qu'elle pense, ce qu'elle croit... ? trop fatigant... j'ai pas que ça a faire... j'ai bien fait d'arrêter d'essayer de faire le tri...

L'imagination au pouvoir :
"Ah au fait, il y a 3 mois je vous ai dit que je croyais de toute mes forces à mon programme ! J'ai même essayé de vous faire croire que j'étais avec François et que toutes les rumeurs affirmant le contraire étaient fausses. J'ai même attaqué pour diffamation ceux qui publiaient ces rumeurs ! Vous avez été 47% à y croire.... Bah en fait vous y croyez bien plus que moi, parce que franchement c'était des conneries... Mais bon, maintenant faut continuer à me faire confiance parce que je veux la chaise du chef... j'ai un programme auquel je crois -- eh eh où vous allez ? Restez ! Croyez moi c'est le meilleur programme pour notre pays ! J'y crois ! Mais faites pas de bras d'honneur c'est pas poli ! Vous me croyez pas ? Mais arrêtez de me comparer à E. Besson, c'est pas pareil !!! Je dis la vérité !!!"

Je serai toujours épaté par la capacité qu'ont certains (beaucoup de) politiques à pouvoir dire en mai le contraire de ce qu'ils disaient en avril, le tout, en nous regardant dans les yeux, et nous demandant de leur faire confiance... Et après, ça s'insurge quand on dit : "les politiques, tous pourris... tous menteurs !!"

Ouf heureusement j'y ai pas cru... pauvres 47%....

mercredi 23 mai 2007

Se méfier des stat'... c'est sain

Hier à la TV je suis tombé sur un débat concernant le bilan de l'ère Blair en U.K.

Dans la presse, le conclusions sont à peu près les mêmes : Blair a réussi, et est même cité en modèle, en politique intérieure (les chiffres du chômage, de l'emploi, de l'économie en général... sont bons) mais son soutien à la guerre en Irak faisait tache.

Et, à propos des bons chiffres l'un des invités au débat a raconté une anecdote :
Des fois, quand il prend un train en partance de Londres vers la banlieue, lors du premier arrêt, on entend dans le train et sur le quai on annonce que le train va directement au terminus et que donc les gens désirant descendre une station avant doivent prendre le train suivant. Cette manœuvre a pour but de faire arriver le train à l'heure. Conséquence : les gens ont 20 minutes de retard fatigués, mais le train sera comptabilisé comme étant arrivé à l'heure dans les statistiques ce qui permet à la compagnie de dire dans son bilan qu'elle est performante. De même, dans un reportage, il nous était dit que le nombre handicapés avait augmenté en Angleterre. Euh en fait pas vraiment, c'est certains chômeurs longue durée qui ont été reclassés en handicapés pour ne plus peser dans les stat' et continuer à recevoir une allocation. Dans ce même reportage on nous disait aussi que le nombre de "travailleurs pauvres" avait augmenté... c'est à dire que leur salaire ne leur permet pas de vivre décemment soit parce qu'ils sont au temps partiel ou mal payés... Ils ne sont plus comptabilisés en chômeurs parce qu'ils ont un emploi, mais leur emploi ne les rémunère pas assez pour vivre... pas grave, ça se voit pas dans les stat'.

Donc, comme tu peux le voir, avoir de bons chiffres ne veut pas forcément dire être performant ou faire de la qualité...

Un autre cas, en France.

C'est ces jours-ci que les dirigeants historiques de TF1 (Mougeotte et Lelay) tirent leur révérence. Leur bilan statistique est très bon : beaucoup d'audience, beaucoup de pub, beaucoup d'argent, première chaîne d'Europe... c'est ce qu'on demande à une entreprise... même dans l'audiovisuel... de la performance financière... et puis on regarde les programmes qui sont proposés par cette chaîne et on se rend compte que le téléspectateur lui ne s'est pas beaucoup enrichi... intellectuellement (Roue de la Fortune, Télé Réalité, classements à la con, Incroyable mais vrai...).

Conclusion : Je me méfie des stat'. Je ne demande pas forcément QUE "combien" mais aussi et surtout "comment" et "pourquoi" et "quelles conséquences".

vendredi 11 mai 2007

Un "sonar" de Radio Nova spécial esclavage :
[clique ici pour écouter]
Pour ne pas oublier...

dimanche 29 avril 2007

Don't Stand So Close To Me (2)

"Ce débat [Bayrou/Royal du 28/04/2007] a incarné, à mes yeux, le summum de ce que la IVe République avait de plus caricatural. Il est contraire à l'esprit de nos institutions. Le 1er tour existe pour sélectionner deux candidats et pour que deux projets se présentent aux Français. Ce débat a apporté du flou et de la confusion là où les Français attendent de la clarté. Les Français ont voté sans équivoque le 22 avril, ils ne doivent pas se laisser voler leur choix." (JDD, phrase mise en gras par moi)
J'ai maté le débat. J'ai bien aimé. C'était très éclaircissant. Il aurait dû y en avoir plein des débats comme celui-là (entre candidats, pas seulement entre "lieutenants") avant le 1er tour, les résultats auraient peut-être été différents. Les 2 ont discuté, ont convergé ou divergé. Ils avaient le temps de parler, d'être en désaccord sur des thèmes importants pour la "France d'après" : Économie, Institutions, Emploi, Europe...

Je crois, à mon humble avis, que ce débat (malgré les arrières-pensées des participants : l'une voulait montrer ces convergences avec l'autre pour avoir ses voix, l'autre voulait exister et afficher sa différence) était moins "contraire à l'esprit [des] institutions" que la pratique qui consiste, par exemple, dans le cadre des prochaines élections législatives, à ne pas présenter des candidats UMP dans les circonscriptions dont les candidats UDF soutiendraient Sarko. On ne gagne pas avec les idées mais avec son influence/sa menace...

Moins "contraire à l'esprit [des] institutions" que le fait de crier dans les couloirs d'une chaîne de TV publique Personne n'est là pour m'accueillir. Toute cette direction [celle de France 3], il faut la virer. Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder.

Bien moins "
contraire à l'esprit [des] institutions" que cette autre pratique qui consiste à faire porter "une lettre à en-tête du ministère de l'intérieur" à un caricaturiste pour se plaindre d'un dessin...
On a peut-être pas tous la même idée sur "l'esprit [des] institutions".

"Les Français ont voté sans équivoque le 22 avril, ils ne doivent pas se laisser voler leur choix." Oui c'est vrai. Ils ont voté à 68,82% pour les autres candidats. À 44,44% pour les 2 candidats qui ont participé au débat "contraire à l'esprit [des] institutions". Il parait que vous étiez le bienvenu à ce dialogue... mais vous ne vous êtes pas donné la peine... Ça aurait été enrichissant, nouveau... Mais on peut pas rompre avec tout... pas avec les vieilles pratiques d'antan qui permettent de gagner "mathématiquement" et non pas sur le plan des idées et des projets... Vous préférez aller causer avec des journalistes pas très contrariants... D'ailleurs c'est pas leur faute, ce ne sont pas eux les stars... d'où l'intérêt des débats CONTRADICTOIRES...

Tu me diras. "Ça y est, tu t'en prends encore à lui". C'est vrai. Mais il cherche. Les autres ne sont pas irréprochables... Je le sais. Très souvent, quand ils m'énervent, je prends mon clavier pour écrire un billet en flammes et puis je le jette. Mais là, mais lui... il dépasse tout... Je ne fais que mettre des coups de poing dans la coque d'un porte-avions... C'est inutile mais ça défoule...

mardi 3 avril 2007

Se soulager dans les urnes [2]

Bon résumé de la situation je trouve :
"La crise française, c'est son incapacité à s'adapter à la mondialisation, son inaptitude à redéfinir son pacte social, son impossibilité à préserver les éléments de solidarité qui font l'originalité des démocraties occidentales. La sécurité sociale et le système de retraites par répartition s'affaisse sous les déficits. Trente années de mauvaise gestion ont mis à plat les finances publiques alors que des services publics essentiels à la cohésion nationale, l'éducation, l'hôpital, nécessitent d'énormes besoins financiers. Ce sont ses impasses là qui minent le moral et obscurcissent l'avenir. Alors, on peut dire aux journalistes qu'ils sont nazes, on ne change rien au problème."
[sources : "Le blog de J-M Aphatie"]
Des problèmes dont les solutions ne tiennent pas dans un phrase slogan. Des solutions qui, si elles existent, doivent être expliquées et argumentées. Elles imposent des choix et des modifications de comportement presque radicales. Des remises en cause. C'est bien difficile pour les candidats d'expliquer sans endormir l'électeur. Alors, comme il faut quand même faire preuve de détermination et d'engagement, les candidats désignent du doigt "les jeunes-étrangers-clandestins-en situation irrégulière-de banlieue-qui portent une capuche-qui resquillent et qui font des conneries pour exister et faire chier leur monde" ou d'autres catégories de personnes comme étant LE problème important, alors que ce sont juste des symptômes visibles de la crise.

Je ne dis pas que c'est pas un problème l'insécurité et le resquillage... Ça fait chier tout le monde (et moi donc) d'avoir peur de faire attaquer et de respecter les règles alors que d'autres s'en sortent très bien en les transgressant... Mais, même si c'est chiant et injuste, ce n'est pas LE problème. Ce serait peut-être des conséquences de la crise décrite plus haut par JMA. Des symptômes qui se voient... Mais pour (faire semblant de) régler les problèmes l'insécurité ou l'immigration les candidats disent "je vais être ferme", "je vais être juste", "je vais être impitoyable", "blabla"... et puis on donne l'impression de s'en préoccuper.
Pendant ce temps là, le cancer des dettes et déficits ronge le pays jusqu'à ce qu'il implose. Va expliquer aux gens que le système est devenu fragile et ne tiendra pas le choc. Comment expliquer qu'il faut réduire des coûts de X pour renflouer Y sans faire de mécontents. Que la totalité de l'impôt sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette. Que c'est la deuxième dépense du budget après l'éducation, avant la santé. Que, théoriquement, tous les mois de octobre-novembre depuis des années, l'Etat commence à emprunter pour régler des dépenses courantes ( des salaires surtout)... jusqu'à la fin de l'année. Que tous les ans, les députés votent un budget déséquilibré, que tous les ans ils prévoient de faire des dépenses pour lesquels il n'y a pas d'argent. Ce ne sera pas tenable bien longtemps ! En plus c'est du gâchis.

En plus, l'autre BIG problème qui va nous péter à la gueule et imposer des changements radicaux pour le coup, c'est le dérèglement climatique. Il va s'imposer à nous avec son cortège de catastrophes et d'anomalies. Il sera trop tard. Y penser maintenant ça ne fait pas bander l'électeur. Il veut de la bouffe sur la table et être bien soigné... et il a bien raison... Et puis on a déjà du mal à financer le court-terme, on peut pas investir dans long...

Au bout du compte, à vouloir se cacher la vérité, à vouloir faire plaisir aux uns et séduire les autres sans parler de ce qui fâche, de ce qui couve... les uns vont être (encore une fois) déçus (les électeurs qui voient des promesses non tenues) les autres vont se griller encore plus auprès de ceux qui leur ont fait (un peu) confiance... Renforçant la crise, les clivages... entretenant le cercle vicieux...

NB: Peut-être qu'en tant que non-votant je devrais m'abstenir de parler de ça mais je peux pas, ça me fait de la peine de voir un tel gâchis des temps de parole à parler du vide, à réagir aux sondages et aux "trous d'air dans la campagne", de tracteurs et de petits drapeaux, les pour et contre les fraudeurs... J'en ai marre de ces annonces au compte goûtes d'éléments du programme juste pour faire des coups et exister. A sortir du chapeau des mesures du style le nouveau ministère de N.S., la suppression de l'ENA de F.B., les petits drapeaux de S.G.. Quand dans ce billet je cite Leonard de Vinci ""Une fois que vous aurez goûté au vol, vous marcherez à jamais les yeux tournés vers le ciel, car c'est là que vous êtes allés, et c'est là que toujours vous désirerez ardemment retourner.", mon "vol" à moi c'est la France. J'ai fait la connerie de la quitter. Je la paye bien cher. Je reviendrai. Alors cher citoyen français, ne gâche pas ta chance d'avoir un pays meilleur :-)

N.B.2: j'ai mis les initiales des noms des candidats pour éviter les spam dans les commentaires de la part des "enragés"...

samedi 31 mars 2007

Se soulager dans les urnes

J'avais prévu de faire un grand billet pour causer présidentielle, mais en fait non. Je me dégonfle pas. J'ai trouvé les mots et l'image qui reflètent exactement ce que j'en pense :


"Les Français ont peur de Sarkozy parce qu'ils savent ce qu'il va faire.
Ils ont peur de Ségolène parce qu'ils ne savent pas très bien ce qu'elle va faire,
et ils ont peur de Bayrou parce qu'ils ne voient pas comment il va faire.
"
Bernard Poignant, Député Européen du PS "Nouvel Obs'" [pas de lien vers la source]

Je sens que le FN va encore faire fureur (sans mauvais jeux de mots) vu que les gens en ont marre.
Ici aussi, c'est la pessimiste-attitude. C'est commun à l'U.E. il me semble.
A la fois j'espère me tromper, et en même temps j'espère ça changera. Mais pour changer, faudra peut-être un coup de pied au cul et et des prises de conscience.

vendredi 19 janvier 2007

C'est des poissons ?

On sait que le poisson a une mémoire courte. On pourrait lui mettre de la bouffe électrifiée sous le nez, il y reviendrait indéfiniment, même si ça fait mal, comme si il avait pas reçu le premier coup de jus.

Les médias (qui causent Présidentielles 2007) sont comme les poissons. En 1995, en 2002 ils remplissaient les écrans et du papier avec des sondages de 2nd tour (oubliant le 1er)... fantasmaient un duel (Chirac vs Balladur puis Chirac vs Jospin) avec chaque fois tout faux et du coup "oubliaient" de parler (suffisament) des "petits candidats"... "Ils sont pas représentatifs !"

C'est pas grave de faire des "photographies de l'opinion", ce qui est grave c'est de laisser entendre que c'est des prévisions, des gens se disent "c'est plié" et vont pas voter ou alors votent pour contester... et puis c'est le drame. Les sondages c'est du déclaratif et il y a toujours des marges d'erreur. Exemple vu dans Complément d'Enquête sur France 2 (encore visionnable en ligne), le même jour 2 journaux différents publiaient 2 sondages pour le 2nd tour !!! "Sarko'vs Sego'", avec dans l'un et l'autre un gagnant différent (51-49 et 52-48). L'un des sondages était même en Une du Figaro. Sachant que la marge d'erreur est de 3 points... do the maths!

Dans son blog, Domaine d'Extension de la Lutte, Guy Birenbaum reprend les sondages d'alors et c'est édifiant... ces journalistes sont des poissons !!! ou juste cons...

lundi 15 janvier 2007

"Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla Sarkozy Ségolène blabla ............."
VOS GUEULES !!!

lundi 13 novembre 2006

Y a des erratums qui se perdent...


Il y a une semaine je parlais rageusement de Nicolas S. notamment en citant un reportage de Canal +

Il n'y a pas que les chiffres qui sont contestés, il y aussi les méthodes, notamment par certains policiers. Certains s'exprimaient dimanche 12h sur Canal+ "Un an après les émeutes, le climat se détériore. CRS, BAC et gardiens de la paix s'interrogent sur la manière de communiquer du ministre de l'intérieur et sur la finalité de leurs missions."

Hier j'ai regardé l'Arrêt sur Images de la semaine dernière et j'apprenais que cette "contestation" n'engageait que la section Ile-de-France du syndicat. Et encore c'est pas si net...

Donc c'était encore une fois un reportage orienté...

C'est pas la première fois. Des exemples...

L'histoire des "racailles"
L'année dernière le même ministre/candidat présidentiel allait se balader dans une cité de banlieue... après 23 heures... entouré de journalistes, gardes du corps, policiers... bref une visite discrète dans son style... Les gamins faisaient du chahut. A un moment Nicolas discute avec une dame accoudée à sa fenêtre au premier étage elle lui dit : "Y en a marre des ses racailles" et Nicolas de dire "Vous en avez marre de ces racailles, bah on va vous en débarrasser"
Quelques heures après les médias étaient en boucle. Personne n'a filmé la dame, on a juste l'image du ministre en train de prononcer la phrase. Personne n'a précisé le contexte. Le gars l'a bien dit mais pas aussi spontanément que les images le montrent.

Et cette affaire avec le Premier Ministre Villepin qui dit "Et pourquoi pas la retransmission de certains conseils des ministres en direct à la télé" qui devient "il veut retransmettre les CM en direct". Le Président, en Chine, reçoit cette version et est obligé de rappeler son ministre à l'ordre. C'est à son retour qu'il se rend compte du "pourquoi pas".

Et cette affaire du pape qui cite une phrase assassine d'un empereur du Moyen-Age dans un colloque pour initiés et ça devient sa phrase à lui avec la polémique...

En revanche, quand il s'agit d'aller faire la com' des ministres y a moins de "traitement", 3 exemples :
- le ministre Breton va se faire filmer en train d'aller remplir le réservoir d'une voiture avec du bio-diesel. Une semaine après on apprend que ce fluide vert n'avait pas d'autorisation administrative pour être vendu, que la pompe avait été montée seulement pour la photo et les cuves vidées le lendemain.
- le ministre du budget va se faire filmer en train de jouer au flipper dans un bar pour illustrer la baisse des taxes sur ce jeu. Une semaine après on apprend que le bar avait ouvert exprès un lundi, le flipper avait été loué pour la matinée... bref, c'était une autre mise en scène....
- tous les journalistes des principaux médias se rendent aux invitations d"inconnus" pour filmer des (petites) arrestations au petit matin...

Et nous on a de la chance, on a le net, on a beaucoup de sources d'info, parce que ceux qui font les bévues ne retournent pas sur le lieu de leur erreur... laissant les crédules croire...

Ne confondons pas propagande avec information

lundi 6 novembre 2006

F#$%*@£ Times...

Je viens de finir la lecture de "la sélection hebdomadaire [des articles du New York Times] offerte par Le Monde" daté de Samedi 4. C'était une lecture passionnante.

D'abord un éditorial intitulé "In Irak, Wasted Money" (->payant) :
Ça dit, en gros, que quand on aura terminé l'encyclopédie complète des malfaçons (misfeasances) de l'administration Bush en Irak, il faudra inclure une section qui raconte les fiascos contractuels qui font que des milliards de dollars payés par les contribuables sont dépensés et pourtant les promesses de reconstruction (réseau électrique, eau potable, écoles...) ne sont pas tenues. Non seulement ça coûte cher, mais en plus ça démontre (une fois de plus après le fiasco Katerina) que la nation sensée être la plus technologiquement évoluée au monde est incapable de restaurer les services de base. D'ailleurs, ces contrats de reconstruction qui auraient (moi je suis sûr que ont) été accordés principalement à des "copains"... la seule et vrai raison de l'intervention U.S. en Irak ?
Une autre malfaçon est arithmétique (->payant) selon Paul Krugman. Les opérations de stabilisation militaire nécessiteraient, selon des experts militaires, de 4 à 20 soldats pour 1000 habitants. L'Irak est un cas à 20/1000 soit au moins 500 000 soldats. Les U.S. n'auraient, en tout, que 700 000 soldats au plus. Il y en a en Afghanistan, d'autres ailleurs, plus les permissions... bref c'est impossible... Il n'y a que 32 000 soldats des pays alliés en Irak et ça tend à se réduire. "L'Irak est une cause perdue."

Cette guerre a été la plus grosse opération de foutage de gueule du monde du XXIème (faudra beaucoup pour dépasser). Bush et ses amis disaient :
- qu'il fallait intervenir en Irak parce que Saddam avait des armes de destruction massive : c'était faux, du bluff.
- qu'il fallait intervenir en Irak parce que Saddam avait connections avec Al Quaeda : c'était d'autant plus faux qu'Al Quaeda était un concurrent.
- qu'il fallait intervenir en Irak parce que ça allait avoir un effet domino (ou traînée de poudre) et stabiliser le Moyen-Orient en donnant un exemple de démocratie : hum, euh c'est pour quand ? Ça a l'air moins stable qu'avant didont...
- qu'il fallait intervenir en Irak parce que ça allait réduire le nombre d'attentats terroristes : hum, euh c'est pour quand ça aussi ? Est-ce que les nouvelles consignes de sécurité concernant les produits liquides dans les avions sont un signe de succès ?

D'ailleurs Bush et ses copains étaient tellement sûrs de leur bien fondé qu'ils y sont allé seuls, sans accord international. Le groupe de pays convaincus à l'époque n'osent pas se retirer pour pas faire mauvaise figure.
Au fait, officiellement la guerre est finie...

Et puis on se rend compte qu'en plus de leurs mensonges, ils y sont allés comme des touristes sans préparation, sans beaucoup de moyens et d'expérience... Certains Irakiens, qui ne font qu'essayer de tenter de survivre regrettent le temps de la dictature... d'autres attendent des jours meilleurs... Sans évoquer Guantanamo.

En plus ce Saddam est condamné à mort quelques jours avant les élections de mi-mandat aux U.S. Quel hasard ! Bush a pu se "féliciter" et refaire un énième discours patriotique et victorieux... appuyé sur un procès imparfait, et un nouveau martyr... On aurait bien pu faire un procès encadré par l'ONU mais il aurait fallut revisiter les 30 ans de complicité US-Irak. Bah oui il fut une époque où, quand Saddam commettait des "crimes contre l'humanité" était un ami...

Passons...

Autre article intéressant, "In American Politics, So Many Hands, So Many Germs" sur un problème auquel je n'avais jamais pensé : en serrant autant de mains ces candidats risquent de choper des microbes. Pour y remédier certains s'appliquent des lotions antiseptiques, d'autres en font distribuer. Un autre, Mr Dean, Démocrate, dit que "quand on eu des enfants on est immunisé contre tout".

Il y avait un tas d'autre articles intéressants dans cette petite sélection : la guerre contre la drogue au Mexique, des solutions contre le réchauffement climatique, les candidats de Télé réalité (bachelor) que la production alcoolise pour qu'ils perdent leur pudeur (j'en avais déjà entendu parler en France pour le loft et les colocataires : alcool+fumette).
Bref, cette petite lecture m'incite à aller encore plus souvent sur le site du New York Times, pour lire des choses interessantes en direct... et toi ?